Les réservistes, acteurs de la protection des territoires

  • Par Angélina Gagneraud
  • Publié le 15 mai 2017
Les réservistes sont engagés chaque année à la sécurisation du Tour de France.
© SirpaGend - BRC F. GARCIA

L’engagement de la réserve opérationnelle est indispensable à l’action quotidienne de la gendarmerie. Son rôle va être renforcé dans le cadre de la création de la garde nationale.

Chaque jour, près de 3 000 réservistes sont mobilisés en appui des unités d’active dans la protection des territoires. Le rôle de la réserve de la gendarmerie va être renforcé dans le cadre de la création de la garde nationale, dont elle constitue l’un des piliers majeurs, avec pour objectif de passer à 40.000 réservistes en 2018 contre 29.700 en mai 2017.

  • Formés à l'armement de dotation et aux premiers secours, les stagiaires sont également qualifiés agents de police judiciaire adjoints et prêtent serment avant de terminer leur cursus.

  • Sa volonté de servir sous contrat de réserve est une décision mûrement réfléchie, qui lui apporte une véritable « richesse de vie ». Jessica est une citoyenne parmi tant d'autres pour qui « faire partie de ces femmes et de ces hommes qui consacrent de leur temps à protéger les autres » est essentiel.

  • La GAV Jessica Defreitas, agent d'export aérien et réserviste depuis l'été 2013, effectue une trentaine de jours par an. Affectée à Senlis, elle est principalement engagée au sein du peloton de réserve territoriale.

  • L’engagement dans la réserve « à la carte » est possible puisque 71 % des convocations réalisées ne durent qu'une seule journée, sont renouvelées plusieurs fois dans le mois et sont réalisées à proximité du domicile.

  • L’attractivité de la réserve en gendarmerie se vérifie, puisque 75 % des réservistes viennent de la société civile ou sont issus des armées, la part restante étant constituée d’anciens de l’Arme.

  • 2016 a été une année charnière pour la réserve opérationnelle. Au cœur de l'été, 550 stagiaires ont intégré nos rangs au sein de 3 stages exceptionnels. Objectifs : 3 684 réservistes nouvellement formés en 2016. Le double est visé en 2017.

  • La gendarmerie fluidifie la gestion des missions de ses réservistes et les engage en toute simplicité. Pour les volontaires, le paiement des journées travaillées sera prochainement automatisé.

  • Les réservistes reçoivent une carte professionnelle électronique leur permettant, une fois employés, d'accéder aux applications métier et d'atteindre un niveau opérationnel d'autant plus intéressant pour les unités.

  • En 2015, a été élaboré la FORT, Formation Opérationnelle du Réserviste Territorial. Pour former un réserviste « prêt à l'emploi », le programme de formation initiale a été remanié et condensé sur 4 semaines.

  • C’est un système gagnant-gagnant, tant pour le réserviste que pour l’unité qui l’emploie. Cette dernière s’assure en effet un vivier de réservistes disponibles connaissant bien la circonscription.

  • Outre les personnes venues du civil, la gendarmerie s’appuie sur ses anciens gendarmes et d’anciens militaires des armées. Pour la fin 2018, l’enjeu est de compter, tous profils confondus, 40 000 réservistes opérationnels, répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin.

  • Au cours de sa carrière, il sera amené à utiliser un outil, Minot@ur, accessible sur Internet, grâce auquel il rentre ses disponibilités, suit la validation de ses convocations, répond à des appels à volontaires, etc.

  • Le maillage des brigades territoriales permet à tout citoyen de s’informer sur la réserve. L’inscription se déroule sur Internet. Le futur stagiaire est soumis à des tests psychotechniques et physiques au sein de sa propre région.

  • Formés à l'armement de dotation et aux premiers secours, les stagiaires sont également qualifiés agents de police judiciaire adjoints et prêtent serment avant de terminer leur cursus.

  • Sa volonté de servir sous contrat de réserve est une décision mûrement réfléchie, qui lui apporte une véritable « richesse de vie ». Jessica est une citoyenne parmi tant d'autres pour qui « faire partie de ces femmes et de ces hommes qui consacrent de leur temps à protéger les autres » est essentiel.

  • La GAV Jessica Defreitas, agent d'export aérien et réserviste depuis l'été 2013, effectue une trentaine de jours par an. Affectée à Senlis, elle est principalement engagée au sein du peloton de réserve territoriale.

  • L’engagement dans la réserve « à la carte » est possible puisque 71 % des convocations réalisées ne durent qu'une seule journée, sont renouvelées plusieurs fois dans le mois et sont réalisées à proximité du domicile.

  • L’attractivité de la réserve en gendarmerie se vérifie, puisque 75 % des réservistes viennent de la société civile ou sont issus des armées, la part restante étant constituée d’anciens de l’Arme.

  • 2016 a été une année charnière pour la réserve opérationnelle. Au cœur de l'été, 550 stagiaires ont intégré nos rangs au sein de 3 stages exceptionnels. Objectifs : 3 684 réservistes nouvellement formés en 2016. Le double est visé en 2017.

  • La gendarmerie fluidifie la gestion des missions de ses réservistes et les engage en toute simplicité. Pour les volontaires, le paiement des journées travaillées sera prochainement automatisé.

  • Les réservistes reçoivent une carte professionnelle électronique leur permettant, une fois employés, d'accéder aux applications métier et d'atteindre un niveau opérationnel d'autant plus intéressant pour les unités.

  • En 2015, a été élaboré la FORT, Formation Opérationnelle du Réserviste Territorial. Pour former un réserviste « prêt à l'emploi », le programme de formation initiale a été remanié et condensé sur 4 semaines.

  • C’est un système gagnant-gagnant, tant pour le réserviste que pour l’unité qui l’emploie. Cette dernière s’assure en effet un vivier de réservistes disponibles connaissant bien la circonscription.

  • Outre les personnes venues du civil, la gendarmerie s’appuie sur ses anciens gendarmes et d’anciens militaires des armées. Pour la fin 2018, l’enjeu est de compter, tous profils confondus, 40 000 réservistes opérationnels, répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin.

  • Au cours de sa carrière, il sera amené à utiliser un outil, Minot@ur, accessible sur Internet, grâce auquel il rentre ses disponibilités, suit la validation de ses convocations, répond à des appels à volontaires, etc.

  • Le maillage des brigades territoriales permet à tout citoyen de s’informer sur la réserve. L’inscription se déroule sur Internet. Le futur stagiaire est soumis à des tests psychotechniques et physiques au sein de sa propre région.

La réserve en chiffres

- 29 700 réservistes sous contrat au 31 mars 2017 ;

- Objectif de 40 000 réservistes sous contrat fin 2018 ;

- 26,6 jours annuels effectués en moyenne par un réserviste ;

- 2 800 réservistes engagés par jour sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin ;

- 4 ans et 2 mois : durée moyenne d'un contrat ESR ;

- 15 % des gendarmes de carrière sont passés par un premier contrat de réserve.

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