Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire
- Par la rédaction du site Gendinfo
- Publié le 08 février 2023
Moqueries, intimidations, menaces, injures, coups, attouchements, sexting, les formes de violences sont aussi diverses qu’elles sont choquantes. Chaque enfant, chaque ado est concerné ... qu'il soit victime ou "harceleur" ou témoin... Parents, sensibilisez vos enfants afin que cela cesse ! En cette journée nationale contre le harcèlement scolaire osons en parler !
Le sujet, de plus en plus préoccupant, coûte chaque année la vie à plusieurs enfants, martyrisés au quotidien par leurs camarades. Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales, des violences physiques, des vols, il est alors victime de harcèlement !
Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, on parle de cyber-harcèlement. Les « bourreaux » ne se rendent pas forcément compte mais les conséquences peuvent être graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal-être) voire dramatiques…
Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
Les chiffres du harcèlement scolaire :- 700 000 victimes dont la moitié de manière sévère- 55 % des cas sont victimes de cyber-violences
Quels signes doivent alerter les parents ?- Tout changement brusque de comportement et/ou de résultats scolaires ;- la perte d’intérêt dans une activité qui tient à cœur à l’enfant ;- la perte d’envie d’aller à l’école, de manger ou des problèmes de sommeil ;Ce n’est pas forcément du harcèlement scolaire mais il faut alors être vigilant et attentif.
Quelles sanctions pour les harceleurs ?Les mesures et sanctions applicables aux mineurs de moins de 13 ans relèvent de dispositifs spécifiques n’entraînant pas d’emprisonnement ou d’amende.Alors que les coupables de faits de harcèlement scolaire âgés de plus de 13 ans risquent jusqu’à 28 mois d’emprisonnement et 7500€ d’amende pour les auteurs mineurs, et jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende pour les majeurs.
Les brigades territoriales de la gendarmerie nationale accompagnent par ailleurs les victimes dans les procédures judiciaires initiées pour mettre fin à ces agissements.
Pour tous signalements, un numéro vert a été mis en place : le 3020.
Au cours de l’année passée, 14 000 appels ont été passés pour des des signalements et 55 000 pour obtenir des conseils ou un accompagnement.
Contacter la gendarmerie
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