Traite des êtres humains : l’OCLTI pilotera les premières journées d’action communes dédiées à l'exploitation par le travail

  • Par l'OCLTI
  • Publié le 22 juillet 2019
MI DICOM © A. Lejeune

Dans le cadre de la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d'exploitation par le travail, l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) coordonnera, à l'automne prochain, une opération de contrôle programmée au niveau européen.

Le 17 juillet dernier, s'est tenue, à Issy-les-Moulineaux, une réunion opérationnelle relative à l'organisation des premières Journées d'Action Communes dédiées à l'exploitation par le travail dans le secteur de l'agriculture, pour laquelle l'OCLTI est leader d'action au sein de l'EMPACT Traite des êtres humains d'EUROPOL.

Le sous-directeur de la police judiciaire, le général de division Jean-Philippe Lecouffe, a accueilli les participants et ouvert la réunion.

Une partie des pays soutenant cette action étaient présents (Portugal, Espagne, Chypre, Roumanie, Pays-Bas) ainsi que le responsable de la priorité EMPACT Traite des êtres humains et de de l'A.P. PHOENIX d'EUROPOL (bureau d'analyse de l'ensemble des informations ayant trait à la traite des êtres humains) soutenant techniquement l'action.

En France, les unités de la gendarmerie et de la police nationales agiront en coordination avec l'Inspection du travail, la Mutuelle sociale agricole et la Délégation Nationale de Lutte contre la Fraude (DNLF), souvent dans le cadre d'actions supervisées par les Comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF).

Visant par ailleurs à encourager la coopération internationale entre les pays de l'U.E., ces journées tendent à faciliter l'échange d'enquêteurs, notamment lors des contrôles transfrontaliers notamment.

Au-delà des discussions relatives à l'organisation de ces journées, cette réunion a permis d'échanger sur l'évolution du champ d'action de certains groupes criminels organisés, qui n'hésitent pas, au travers d'entreprises temporaires ou éphémères, à mettre en place de véritables filières qui fournissent aux employeurs locaux une main d'œuvre bon marché, spécialement recrutée à l'étranger à cet effet.

Une réflexion est engagée sur la nécessité d'un travail en commun pour l'échange de renseignements et la mutualisation des moyens, afin de parvenir à l'identification et au démantèlement de ces structures criminelles.

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