7 épreuves de sélection pour assurer la sécurité des centrales nucléaires

  • Par la capitaine Nelly Wilmot et Angélina Gagneraud
  • Publié le 28 février 2018
Test d'aisance en hauteur : marcher sur une planche de 25 cm de large et de 3 mètres de long, placée au-dessus du vide, à 20 mètres de haut.
© RGLOR – CNE N. Wilmot

Les 9 et 23 février, à Cattenom en Lorraine, 50 candidats ont passé des tests de sélection pour intégrer un Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG).

Cinquante candidats se sont présentés à ces deux sessions de tests au PSPG de Cattenom pour se confronter aux différentes épreuves de sélection afin d’intégrer l’un des 21 PSPG du territoire national.

À minima, ils doivent valider 5 des 7 épreuves à critères éliminatoires. Les militaires ayant réussi en conservent le bénéfice jusqu'à l'organisation des prochains tests. Dans ce laps de temps, en fonction des besoins, un poste peut leur être proposé.

Objectifs : tester la condition physique des candidats, rechercher leur performance, leurs compétences techniques, leur motivation, mais aussi leur capacité à travailler en milieu confiné et en hauteur.

Épreuve 1 : le parcours chronométré

Par un froid glacial, les militaires se lancent sur un parcours de 4 kilomètres en treillis et en chaussures d'intervention, le long de la Moselle. Impératif : les courir en moins de 20 minutes !

Épreuves 2 -3 – 4 : la force physique

De retour à la caserne, les candidats réalisent des appuis faciaux (pompes), abdominaux et tractions. Si des minimums sont requis (6 tractions, 30 appuis faciaux et 40 abdominaux), il s'agit bien de se dépasser et de tout donner pendant les deux minutes chronométrées.

Épreuve 5 : le confinement

Le test de confinement consiste à passer dans une buse de franchissement de faible diamètre. Un militaire se place de chaque côté de l'étroite buse, pénètre à l'intérieur, croise son camarade en son milieu et ressort du côté opposé. Claustrophobe s'abstenir !

Le test de confinement consiste à passer dans une buse de franchissement de faible diamètre.

© RGLOR – CNE N. Wilmot

Épreuve 6 : l’aisance en hauteur

À l’issue, le test d'aisance en hauteur est réalisé dans la tour d'intervention de la caserne des pompiers de Thionville. Une planche de 25 cm de large et de 3 mètres de long est placée au-dessus du vide, à 20 mètres de haut. Les militaires doivent passer par-dessus le garde-fou de l'escalier, marcher jusqu'au bout de la planche, marquer un arrêt, faire demi-tour puis rejoindre la cage d'escalier. Frissons garantis !

Épreuve 7 : manipulation de trois armes

Les militaires doivent enfin manipuler parfaitement trois armes : le pistolet automatique, le HK et le fusil à pompes. Toute erreur de sécurité est éliminatoire.

S’ensuivent trois épreuves à critères non éliminatoires afin d’apprécier les compétences techniques liées à la pratique de l’intervention professionnelle : maîtrise sans arme de l'adversaire, contrôle d’un véhicule suivi d’une interpellation, maîtrise avec arme de l’adversaire et résolution des incidents de tir.

Enfin, les candidats exposent leurs motivations à l'officier commandant le PSPG lors d'un entretien individuel.

Contacter la gendarmerie

Numéros d'urgence

  • Police - Gendarmerie : 17
  • Pompier : 18
  • Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) : 15
  • Sourds et malentendants : www.urgence114.fr ou 114 par SMS
  • Urgence Europe : 112

Sécurité et écoute

  • Enfance en danger : 119
  • Violences conjugales : 39 19
  • Maltraitance personnes âgées ou en situation de handicap : 39 77

Ces contenus peuvent vous intéresser