Face aux multiples actions conduites par les « Gilets jaunes », la gendarmerie est très fortement mobilisée ce samedi (gendarmes départementaux, mobiles, des transports aériens, gardes républicains, réservistes…). 106 escadrons de gendarmerie mobile sont engagés sur un effectif de 109 (soit plus de 10 000 gendarmes mobiles).

Près de 49 500 gendarmes départementaux sont sur le terrain, parfois au profit de la police nationale, de même que 2 000 militaires de la garde républicaine, plus de 700 gendarmes des transports aériens en sécurisation des aéroports et 5 000 réservistes.

En milieu d'après-midi, quelque 1046 actions sont répertoriées en zone gendarmerie sur l’ensemble du territoire. Parmi elles, 44 points de blocage de péages, d’axes, de centres commerciaux, etc.

Le dispositif mis en place a permis le contrôle de plus de 5 000 personnes sur les axes et péages. Depuis ce matin, 140 interpellations ont été réalisées en zone gendarmerie (645 au total depuis le 17 novembre, dont 500 ont conduit à un placement en garde à vue), et de nombreux objets illicites ont été saisis.

Malgré de fortes tensions, la situation à Paris reste globalement sous contrôle. Les actions en province se concentrent, quant à elles, principalement sur les axes routiers ou sur les péages (opérations de filtrage ou de péages gratuits). Aucun axe structurant n'est bloqué pour l’instant et l'ambiance reste assez calme.

S’agissant des moyens spéciaux, trente-neuf hélicoptères sont notamment employés, avec des capacités de captation et de retransmission en direct d’images. Dix-huit véhicules blindés à roues de la gendarmerie sont par ailleurs déployés dans la capitale (14), ainsi qu’à Marseille (2) et à Bordeaux (2).

Depuis le début du mouvement, le 17 novembre dernier, 258 gendarmes ont été blessés, dont 92 gendarmes mobiles (deux blessés ce jour).