Avec pour mots d'ordre « l'esprit de modernité et l'innovation », le directeur général a tenu à indiquer qu'il savait pouvoir compter sur la communauté des 195 docteurs et doctorants recensés (98 personnels d'active, 46 réservistes opérationnels, 5 réservistes citoyens, 2 personnels civils et 44 civils extérieurs à la gendarmerie).

Il a également rappelé que « le changement était la garantie du bon fonctionnement de l'Institution » et qu'il était nécessaire de laisser une liberté d'action et d'initiative à ces chercheurs, « détenteurs d'expertises de haut niveau », mais aussi de les soutenir dans leurs travaux de recherche et de publications.

Balayant les enjeux à venir de la gendarmerie en matière de recherche et d'innovation, le général Lizurey a insisté sur les axes à prioriser, comme le cyber, le numérique, le big data, l’intelligence artificielle, la robotique, l’être augmenté ou encore l’identification humaine. Il les a également encouragés à faire preuve d'initiative, en associant notamment leurs actions de recherche avec les pôles de l'Observatoire national des sciences et de la sécurité (ONSTS).

La matinée s'est poursuivie par diverses interventions, dont celle de Monsieur le doyen Jean-Yves Daniel, directeur scientifique de la gendarmerie. Ce fut l'occasion de présenter l'organisation du conseil scientifique de la gendarmerie, le contenu du plan stratégique de recherche et d'innovation, le bilan des trois pôles de l'ONSTS, les nouvelles dispositions de soutien R.H. aux docteurs et doctorants, ainsi que le lancement, en 2019, des « Prix de la gendarmerie - Recherche et réflexion stratégique ».

L'après-midi a permis de mener un travail de réflexion, en différents groupes, sur la structuration du réseau des chercheurs de la gendarmerie. Interrogés sur la question « Comment le réseau des chercheurs de la gendarmerie peut participer à la réflexion stratégique de l'arme ? », les docteurs et doctorants présents ont pu proposer leurs réflexions lors d'un temps de restitution.

Le général d'armée (2S) Watin-Augouard, directeur du centre de recherche de l'EOGN, a clos le temps de réflexion en insistant sur l'intérêt stratégique pour chaque docteur et doctorant d'inscrire, dans la mesure du possible, son action de recherche en tenant compte de la priorité de la gendarmerie : la recherche à vocation opérationnelle.

Retrouvez les temps forts de cette journée sur le compte twitter du Centre de recherche de l'EOGN (@creogn).