Acte 8 des gilets jaunes :  la gendarmerie mobilisée a protégé, maintenu l'ordre, malgré des agressions scandaleuses qui feront l'objet de réponses déterminées

  • Par Elsa Vives Servera
  • Publié le 07 janvier 2019
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Ce week-end, l’acte 8 des gilets jaunes a de nouveau été marqué par des faits de violencesen provincecomme à Paris. Certains manifestants sont clairement venus avec l’intention d’agresser les forces de l’ordre et commettre des dégradations.

Alors que près de 50 000 manifestants étaient présents en métropole ce samedi 5 janvier, dont 2 700 dans les rues de Paris, 9 500 gendarme s étaient quant à eux engagés pour assurer la sécurité du mouvement des « Gilets Jaunes ». 

Outre à Paris, à Dijon, où la caserne de Flandres a fait l'objet de dégradation et où un gendarme a été blessé, à Beauvais, mais aussi à Dole, les tensions ont été fortes. Des actes de violences inacceptables ont été perpétrés par des manifestants radicaux à l'encontre des gendarmes, dont 3 ont été blessés. Dès samedi soir, la gendarmerie nationale a vivement réagi via les réseaux sociaux à ces agressions à l’encontre nos forces de l’ordre.

Dans l'Hérault à Bessan sur l'autoroute A9, dans l'Aude sur l'A61 ou encore au Sud de Lyon sur l'A7 des manifestants ont voulu pénétrer sur les voies. Mais partout en France, l'action de la gendarmerie a permis de rétablir la liberté de circulation et d'éviter le blocage pour les automobilistes et voyageurs dans les aéroports.

A Paris, sur la passerelle Sédar-Senghor, qui relie le jardin des Tuileries au Musée d'Orsay, deux gendarmes mobiles de l’escadron de Grenoble ont été agressés par un individu désormais identifié et activement recherché par les services de police judiciaire. Le général d'armée Richard Lizurey, se tient informé en direct de l'évolution de l'enquête. 15 jours   et 2 jours d’ITT ont été prescrites pour les 2 gendarmes à Paris.

A Dijon, 30 gilets jaunes se sont introduits dans la caserne Deflandre lors du passage du cortège. Après avoir dégradé la clôture du bâtiment, certains manifestants s’en sont pris aux forces de l’ordre. Un major a été blessé au visage par un jet de barre de fer et un lieutenant-colonel à quant à lui été blessé à la main droite lors d’une tentative d’interpellation.

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Le directeur de la gendarmerie nationale a appelé nos 4 camarades blessés, comme à chaque fois que nos forces font l'objet d'agressions. Il rendra visite ce matin à l'escadron de Grenoble, sur son cantonnement à Dugny, avant que nos camarades ne rejoignent leurs familles. Tous ont déposé plainte, comme le commandant de la région de Bourgogne au regard de ces agressions et dégradations.

Dimanche 6 janvier, les unités de gendarmerie étaient toujours mobilisées pour garantir la sécurité des usagers au regard des actions toujours en cours: opération de péages gratuits ou présences sur des points de fixation, comme à Dole, Tullins, Voreppe ou Buchelay.

Comme chaque semaine depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la gendarmerie communique sur cette mobilisation et engagement, en cohérence et coordination avec le ministère de l'Intérieur. Vous pouvez retrouver les précédents reportages sur gendinfo.fr, rubrique actualité, ainsi que sur les réseaux sociaux : Facebook ou Twitter. En écho, les messages de soutien aux forces de l'ordre sont les plus nombreux.

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