Tuerie de masse : exercice anti terro à Pontivy

  • Par Morgane Jardillier
  • Publié le 02 octobre 2019
Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.
© CABCOM - Alexandre Boulais

La région de gendarmerie de Bretagne a organisé, jeudi 26 septembre, un exercice de mise en situation de ses unités d’intervention sur la thématique d’un attentat terroriste de type « tuerie de masse », à Pontivy.

Plus de 200 gendarmes de la région de gendarmerie de Bretagne ont participé à un exercice grandeur nature anti terro à Pontivy. L’objectif est de tester le dispositif de montée en puissance des unités d’intervention de la gendarmerie dans le cadre d’une attaque terroriste de type « tuerie de masse » et de mettre en avant la complémentarité entre les unités de gendarmerie.

Un scénario ficelé

À l’occasion du championnat du monde de handball, deux matchs sont organisés en terre morbihannaise dans les villes de Vannes et de Pontivy. Ce rassemblement d’ampleur, géré par le conseil départemental olympique et sportif et la fédération française de handball, se concrétise par l’organisation, pendant toute la journée, de plusieurs événements conviviaux localisés sur plusieurs sites de la ville et réunissant près de 20 000 personnes.

Cette manifestation festive et sportive doit se clôturer le jeudi 26 septembre à 19h par la demi-finale opposant les équipes nationales française et suédoise…

C’est précisément à 19 heures, ce jeudi 26 septembre, que le gymnase de Kérentré est pris pour cible par un commando de trois terroristes. Après avoir abattu une vingtaine de personnes se trouvant à l’extérieur du gymnase, ces derniers prennent en otage des dizaines de supporters.

L’alerte est aussitôt donnée…

Une complémentarité de moyens

Cet exercice de mise en situation des unités d’intervention de la région de gendarmerie de Bretagne a rassemblé plus de 200 militaires issus du Groupement de gendarmerie départementale du Morbihan (GGD 56), du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig/Sabre) de Rennes, de l’Escadron de gendarmerie mobile de Pontivy (EGM 13/3), de deux équipes cynophiles « explosifs et défense » de la région de gendarmerie de Bretagne, de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Nantes, de la section aérienne de Rennes, de la section de l’emploi de la gendarmerie mobile et des appuis spécialisés (drones et cartographie) et de l’état-major de la région de Bretagne.

C’est en tant que plastrons qu’une trentaine d’élèves de terminale de la filière sécurité publique du lycée professionnel de Saint Joseph La Salle de Lorient et leurs formateurs ont été associés à l’exercice.

  • © CABCOM - Alexandre Boulais

  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

    © CABCOM - Alexandre Boulais
  • Lors de l’exercice, différents moyens ont été mis en œuvre par le COPG (commandant des opérations de police ou de gendarmerie). L’hélicoptère, les drones, les équipes cynophiles ont permis au commandant des opérations de mieux appréhender le terrain et les événements.

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  • Le PSIG SABRE de Rennes ainsi que le Peloton d’intervention de Pontivy ont ensuite pris, dans le cadre de la montée en puissance des forces, le relais des primo-arrivants afin de progresser et éventuellement donner l’assaut.

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  • © CABCOM - Alexandre Boulais

  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

    © CABCOM - Alexandre Boulais
  • Lors de l’exercice, différents moyens ont été mis en œuvre par le COPG (commandant des opérations de police ou de gendarmerie). L’hélicoptère, les drones, les équipes cynophiles ont permis au commandant des opérations de mieux appréhender le terrain et les événements.

    © CABCOM - Alexandre Boulais
  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

    © CABCOM - Alexandre Boulais
  • © CABCOM - Alexandre Boulais

  • Dans le cadre de l’exercice, les primo-intervenants ont été engagés par le Centre opérationnel de la Gendarmerie (CORG). La première remontée d’information a fait état de multiples coups de feu sur le complexe sportif de Kérantré. Il est alors décidé d’envoyer sur place deux patrouilles de la BTA Pontivy et une patrouille du DSI de l’escadron de gendarmerie mobile de Pontivy.

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  • Le PSIG SABRE de Rennes ainsi que le Peloton d’intervention de Pontivy ont ensuite pris, dans le cadre de la montée en puissance des forces, le relais des primo-arrivants afin de progresser et éventuellement donner l’assaut.

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  • © CABCOM - Alexandre Boulais

  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • © CABCOM - Alexandre Boulais

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • Lors de l’exercice, différents moyens ont été mis en œuvre par le COPG (commandant des opérations de police ou de gendarmerie). L’hélicoptère, les drones, les équipes cynophiles ont permis au commandant des opérations de mieux appréhender le terrain et les événements.

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  • Le PSIG SABRE de Rennes ainsi que le Peloton d’intervention de Pontivy ont ensuite pris, dans le cadre de la montée en puissance des forces, le relais des primo-arrivants afin de progresser et éventuellement donner l’assaut.

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • Lors de l’exercice, différents moyens ont été mis en œuvre par le COPG (commandant des opérations de police ou de gendarmerie). L’hélicoptère, les drones, les équipes cynophiles ont permis au commandant des opérations de mieux appréhender le terrain et les événements.

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • © CABCOM - Alexandre Boulais

  • Dans le cadre de l’exercice, les primo-intervenants ont été engagés par le Centre opérationnel de la Gendarmerie (CORG). La première remontée d’information a fait état de multiples coups de feu sur le complexe sportif de Kérantré. Il est alors décidé d’envoyer sur place deux patrouilles de la BTA Pontivy et une patrouille du DSI de l’escadron de gendarmerie mobile de Pontivy.

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  • Le PSIG SABRE de Rennes ainsi que le Peloton d’intervention de Pontivy ont ensuite pris, dans le cadre de la montée en puissance des forces, le relais des primo-arrivants afin de progresser et éventuellement donner l’assaut.

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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  • Les forces d’intervention intermédiaire faisant face à une puissance de feu supérieure stoppant leur progression, il est décidé de faire appel à la force d’intervention spécialisée la plus proche, en l’occurrence, l’antenne GIGN de Nantes.

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Une réponse opérationnelle

Parmi les différentes formes que peuvent revêtir les attaques terroristes, les tueries de masse restent les plus violentes. Celles-ci ont toutes en commun la détermination de leurs auteurs à faire le plus grand nombre de victimes en un minimum de temps, et leur refus de toute reddition.

La réponse opérationnelle de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre du Schéma national d’intervention (SNI) des forces de sécurité. Le SNI, entré en vigueur en 2016 à la suite des attentats de 2015 sur notre territoire, organise la réponse des unités d’intervention face aux attaques terroristes.

Cette réponse opérationnelle se caractérise d’une part par une montée en puissance des effectifs et des moyens de la gendarmerie et une coordination efficace entre ces différentes unités d’intervention, d’autre part par une coordination avec les autres services (sapeurs-pompiers, services médicaux d’urgence, armées, police nationale, polices municipales, etc.)

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