Interpellation des auteurs présumés de l’incendie criminel ayant détruit un abattoir de l’Ain

  • Par le commandant Céline Morin
  • Publié le 25 novembre 2019
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Après plusieurs mois d’enquête, les gendarmes de la brigade de recherches de Belley et de la section de recherches de Lyon ont interpellé six individus suspectés d’être à l’origine de l’incendie ayant détruit un abattoir dans l’Ain, en septembre 2018.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2018, des abattoirs situés sur la commune de Haut-Valromey, dans l’Ain, sont victimes d’un incendie d’origine criminelle.

Aucun blessé n’est à déplorer et les animaux ont tous pu être évacués, mais le complexe est en grande partie détruit par les flammes ou rendu inutilisable en raison des fumées.

Le dispositif de vidéosurveillance a permis de filmer l’intrusion d’au moins trois individus, à l’origine de plusieurs départs de feu dans les bâtiments et sur les véhicules.

Quelques jours plus tard, sur le site Indymédia, vecteur de revendication notoire des mouvances contestataires, une organisation anti-viande revendique cet acte sous les mystérieux pseudonymes de « Lune blanche » et « Meute noire ».

Une enquête est ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse pour « destruction volontaire de biens par substances incendiaires » et confiée conjointement à la brigade de recherches de Belley (01) et à la Section de recherches (S.R.) de Lyon. Depuis le début du mois d’octobre 2019, les enquêteurs ont également reçu le renfort efficace de militaires du groupement de gendarmerie mobile I/5 de Sathonay-Camp.

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Les investigations, conduites dans le cadre d’une cellule d'enquête baptisée « Lex 01 », permettent d'identifier plusieurs individus évoluant dans la mouvance antispéciste et auxquels sont imputables plusieurs actions perpétrées sur le même secteur.

Le 19 novembre dernier au matin, une opération judiciaire permet l’interpellation simultanée et le placement en garde à vue de six suspects.

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont notamment découvert et saisi de nombreux matériels destinés à la surveillance et à l’entrée par effraction sur les sites visés par ces militants.

À l’issue des gardes à vue, quatre personnes ont été présentées au juge d’instruction en charge de l’enquête. Trois d’entre elles ont été placées en détention provisoire et une sous contrôle judiciaire.

Les investigations se poursuivent.

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