Démantèlement d’un trafic de stupéfiants alimentant Limoges
- Par la rédaction du site Gendinfo
- Publié le 08 février 2023
Après une année d’investigations, les enquêteurs de la Section de recherches (S.R.) de Limoges, appuyés par le Groupe interministériel de recherches (GIR) et les groupements de gendarmerie de Haute-Vienne et des Deux-Sèvres, ont mis un coup d’arrêt à un trafic de drogue sévissant dans l’agglomération de Limoges.
L’enquête aura duré plus d’un an, sollicitant la patience des gendarmes et d’importants moyens d’investigation pour faire tomber une équipe chevronnée, déjà connue dans le milieu des stupéfiants.
Un réseau d’ampleur
En octobre 2018, partant sur la base de plusieurs renseignements, les enquêteurs de la S.R. de Limoges, en lien avec le GIR et les gendarmes locaux, s’intéressent à un individu menant un train de vie très confortable au vu de ses revenus. Après plusieurs mois d’investigations dans le cadre d’une enquête préliminaire, les militaires mettent au jour l’existence d’un important réseau de stupéfiants alimentant l’agglomération limougeaude et ses environs.
Celui-ci se compose de deux filières : d’une part, de la résine de cannabis provenant d’Espagne, transitant par la région parisienne et à destination de Limoges ; d’autre part, de la cocaïne issue de Guyane et acheminée via des mules jusqu’à Niort pour arriver finalement jusqu’en Haute-Vienne.
Interpellations en série
Après l’ouverture d’une information judiciaire au Pôle de l’instruction du Tribunal de Grande Instance de Limoges, deux opérations d’interpellation ont été menées de front par une cellule d’enquête dédiée mobilisant une cinquantaine de gendarmes.
Celles-ci ont permis la mise en examen de sept individus au total, dont cinq ont fait l’objet d’un placement en détention provisoire.
Par ailleurs, les perquisitions ont donné lieu à la saisie de divers produits stupéfiants (résine de cannabis, cocaïne, héroïne) et de matériels servant au conditionnement (ovules, sachets et balance).
Les gendarmes ont également saisi cinq véhicules de luxe et une somme d’espèces avoisinant les 26 000 euros.
Au total, ces opérations auront engendré près de 120 000 euros d’avoirs criminels.
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