C’est sous un soleil printanier que le détachement équestre de la garde républicaine a pris ses quartiers, cette après-midi, à Marseille, plus précisément au parc Pastré, dont le centre équestre accueille désormais les sept chevaux et les huit militaires.

La cérémonie d’inauguration de ce poste à cheval, qui sera en phase de test pour une période de 6 mois, s’est déroulée en présence d’Olivier de Mazières, préfet de police des Bouches-du-Rhône, de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille et président de la Métropole Aix-Marseille-Provence, de Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et du général de division Michel Pidoux, commandant en second la région de gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Grands événements, plages, massifs forestiers...

Les patrouilles équestres s’effectueront notamment autour des grands événements, sur les plages, dans les massifs forestiers, etc.

Sous l’autorité du Préfet de police des Bouches-du-Rhône, leurs missions et leurs lieux d’emploi seront planifiés par le groupement de gendarmerie départementale, la DDSP et le chef de détachement de la garde.

Tout en assurant une présence préventive et rassurante, leurs principales missions seront de renseigner les forces de l’ordre sur d’éventuels troubles à l’ordre public ou sur tout comportement suspect et, par des mesures appropriées, de faire cesser l’infraction dans l’attente des renforts. Il s’agira également de réprimer les comportements les plus gênants ou dangereux et, enfin, de lutter contre les atteintes aux personnes et aux biens, en particulier les vols à l’arraché et les cambriolages.

Une image rassurante et dissuasive à la fois

Si elle sait être dissuasive, la présence du cheval dans l’espace public offre avant tout une image rassurante. Elle favorise les actions préventives et éducatives dans le cadre du rapprochement entre la population et les forces de sécurité intérieure, s’inscrivant pleinement dans l’esprit de la police de sécurité du quotidien, pilotée, dans le département par le Préfet de police.

De plus, par sa taille, le cheval offre au cavalier une vision dans la profondeur, utile par exemple sur les bords de plage, les zones pavillonnaires. Il permet également d’intervenir dans des zones difficilement accessibles par d’autres moyens.

Ces cavaliers et leurs montures seront, n’en doutons pas, une véritable plus-value pour la sécurité publique du département.