Une nouvelle vedette pour la brigade fluviale de gendarmerie de Conflans-Sainte-Honorine

  • Par la capitaine Céline Morin
  • Publié le 27 novembre 2018
Conçue pour répondre aux besoins opérationnels du terrain, "la Vigilante" est dotée d'une coque de douze mètres en aluminium, matériau réputé pour sa durabilité et sa résistance dans le temps, ainsi que des meilleurs équipements.
© Brigade fluviale de gendarmerie de Conflans-Sainte-Honorine

Officiellement baptisée le 22 novembre dernier, "La Vigilante" permettra aux gendarmes de la brigade fluviale de Conflans de démultiplier leur action, de jour comme de nuit, sur les voies d'eau les plus stratégiques de la plaque parisienne.

La brigade fluviale de gendarmerie de Conflans-Sainte-Honorine, subordonnée au Commandement de la gendarmerie des voies navigables (CGVN), vient d'être dotée d'une vedette neuve, officiellement inaugurée le 22 novembre, en présence de nombreuses autorités.

« La Vigilante », ainsi qu’elle a été baptisée, a vocation à optimiser le contrôle des flux de bateaux (commerce, hydrocarbure, croisières fluviales et plaisance) en cours de navigation.

Conçu pour répondre aux besoins opérationnels du terrain, ce bateau de douze mètres de long est doté d'une coque en aluminium, matériau réputé pour sa durabilité et sa résistance dans le temps, ainsi que des meilleurs équipements. D'une capacité de douze personnes, il permettra aux gendarmes de la brigade fluviale de Conflans de démultiplier leur action, de jour comme de nuit, sur les voies d'eau les plus stratégiques de la plaque parisienne (Seine et Oise), dans des conditions de sécurité optimales.

La gendarmerie au cœur des mobilités fluviales

Qu'il s'agisse de transport de marchandises ou de passagers, la navigation fluviale revêt une importance significative en Europe, où elle est assurée par un réseau de canaux aménagés et de fleuves navigables de près de 20 000 kilomètres.

Avec 8 500 km de voies navigables, dont 2 000 km à grand gabarit voués prioritairement au transport de marchandises, la France dispose du premier réseau fluvial d'Europe, ainsi que d'une flotte fluviale constituée de 1 089 bateaux. L'essentiel de l’activité se concentre sur le bassin Seine-Oise, qui capte à lui seul 63 % du trafic national. À terme, cette place devrait encore se renforcer avec la mise en service du canal Seine Nord/Europe qui aboutira dans la Seine depuis l'Oise à Conflans-Sainte-Honorine.

Bien que faible par rapport à l'ensemble du trafic terrestre national, la part du transport fluvial est en augmentation en France. D'où l'importance d'y assurer un contrôle des flux et d'en garantir la sécurité, à l'instar de ce qui est fait sur les réseaux terrestres.

Pour répondre à ce besoin et structurer l'action de la gendarmerie dans le domaine fluvial, la gendarmerie a créé le CGVN. Désormais, l'action des treize brigades fluviales gendarmerie s’inscrit ainsi dans une logique de coordination par bassin. Dans cet esprit, depuis 2013, le CGVN exerce d'ailleurs le commandement opérationnel des unités de Rouen et Conflans.

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