La Fabrique Défense : une première édition réussie !

  • Par Morgane Jardillier
  • Publié le 20 janvier 2020
© MAJ - F. Balsamo

Premier événement d’ampleur du ministère des Armées entièrement tourné vers la jeunesse, La Fabrique Défense a proposé, du 17 au 18 janvier, des expériences innovantes, immersives et participatives aux 18-30 ans, dans l’objectif de leur faire découvrir l’univers de la Défense et affermir le lien avec la Nation.

Des stands, des simulateurs, des intervenants, des jeux vidéo, des films, des innovations, des véhicules opérationnels, du sport, des livres… Plus de 8 000 m² ont été dédiés à faire découvrir et comprendre au public l’univers de la Défense.

Développer justement l’esprit de Défense, telle était la principale ambition de la première édition de « La Fabrique Défense ». Ce rendez-vous, unique en Europe, est une véritable volonté de la ministre des Armées de créer un événement tourné vers la jeunesse, devant contribuer au renforcement du lien Armée-Nation et à la constitution d’une culture stratégique européenne. Objectif réussi à en croire les nombreux visiteurs ayant répondu présent !

Plus de 100 acteurs de la Défense

L’ensemble des acteurs de la Défense française et européenne (partenaires institutionnels, associations, universités, think tanks, entreprises) ont été réunis pour informer, échanger et débattre avec les jeunes, quels que soient leur formation, leurs origines sociales et territoriales ou leur objectif professionnel.

Le public a ainsi pu assister à des conférences, des débats, des tables rondes, des présentations d’innovations de la Défense, mais aussi vivre des expériences immersives et des reconstitutions historiques.

Quatre zones de découverte

Le programme était bâti autour de quatre espaces.

Un espace débats, échanges et tables rondes, animés par des acteurs institutionnels, privés, académiques et associatifs et couvrant de nombreuses thématiques articulées autour de la Défense (renseignement, intelligence artificielle, innovation, cybersécurité, relations internationales, espaces, environnement…)

Un espace forum des métiers, lieu de rencontres et d’échanges avec les organismes du ministère des Armées, les entreprises civiles, des écoles et des acteurs de la recherche stratégiques, où les jeunes ont également pu participer à des speed testing autour des métiers de la Défense.

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Un espace innovation a permis de faire découvrir les futurs projets dans les domaines scientifiques, technologiques et opérationnels. Ils ont ainsi pu rentrer dans la peau d’un militaire, tester les outils de demain grâce à la réalité virtuelle ou s’initier encore au pilotage de drone.

Un espace culturel a fait découvrir l’univers de la Défense à travers des livres, bandes dessinées, jeux vidéo, sport, de manière immersive, ludique et interactive.

À l’intérieur, la gendarmerie

La gendarmerie, de son côté, a présenté les innovations et nouvelles technologiques spécifiques à ses missions.

Elle a ainsi mis en avant un drone utilisé par les experts de la gendarmerie scientifiques. Performant et polyvalent, il reproduit la vision d’une scène de crime en image 3D, facilitant le travail des enquêteurs.

L’occasion également pour l’institution de présenter son dispositif de lutte anti-drone. Depuis 2016, dans une démarche de protection face à la menace représentée par les drones, elle compte en effet une unité dédiée au sein de la garde républicaine.

La présentation de Néogend et de la Brigade numérique a également permis de montrer une image de la gendarmerie moderne et connectée.

Les véhicules opérationnels de la gendarmerie ont également été mis à l’honneur. Un Véhicule blindé roulant de la gendarmerie (VBRG) et le bus LOHR utilisé comme poste de commandement mobile ont ainsi pu être explorés de plus près par le public.

Épatant !

La gendarmerie nationale a particulièrement fait sensation avec un simulateur de tir. Installé en partenariat avec l’administration pénitentiaire de Dijon, celui-ci a permis aux visiteurs de tester cet outil dédié à l’entraînement du gendarme. À travers plusieurs scénarios, les utilisateurs ont ainsi pu se confronter à des mises en situation où l’usage ou non de l’arme doit se décider en une fraction de seconde. L’occasion pour eux de pouvoir échanger sur les contraintes opérationnelles, l’usage des armes ou encore les bonnes pratiques à appliquer. Le cadre légal d’usage des armes a d’ailleurs été expliqué par deux moniteurs d’intervention professionnelle de la gendarmerie.

Le casque en réalité virtuelle a, quant à lui, entraîné les visiteurs dans une immersion aux côtés des gendarmes, leur permettant de vivre, en réalité virtuelle, une intervention au cœur de l’action, des premiers relevés d’indices par la gendarmerie départementale à une arrestation par le GIGN !

Contacter la gendarmerie

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