COVID-19 : la gendarmerie empêche la tenue de plusieurs rave-parties sur le territoire
- Par la capitaine Sophie Bernard
- Publié le 18 août 2020
Afin d’éviter la propagation de l’épidémie de coronavirus et les installations sauvages, les gendarmes ont déjoué, ce week-end, l’organisation de plusieurs rave-parties un peu partout en France.
Après avoir évacué plus de 7000 personnes lors d’une rave-party organisée illicitement sur le site de Hures-la-Parade (Lozère) le 12 août dernier, la gendarmerie nationale est restée fortement mobilisée durant ce week-end du 15 août afin d’ éviter d’autres rassemblements de ce type, alors même que le risque de contamination au coronavirus reste élevé dans le pays.
Dans la nuit de vendredi à samedi, malgré un arrêté d’interdiction de la préfecture, les gendarmes de l’Hérault sont intervenus à Saint-Nazaire-de-Ladarez alors qu’un groupe d’une trentaine de véhicules commençait à se constituer et qu’un mur de son s’élevait. L’hélicoptère de la gendarmerie a permis de repérer leur manège en amont. Après avoir été invités à quitter les lieux, les fêtards ont tenté de se ré-installer vers Saint-Chinian avant d’être à nouveau évacués. Par ailleurs, les six mètres cubes de matériel de son ont été saisis sur autorisation du parquet.
Les gendarmes de l’Essonne ont dû également sévir, dimanche 16 août, alors qu’une free-party était organisée sans autorisation sur un terrain de Boutigny-sur-Essonne. Ayant fait évacuer le site dans l’après-midi, les enquêteurs ont saisi sur place six véhicules ainsi que le matériel de sonorisation. De nombreuses infractions ont par ailleurs été relevées dans le cadre des contrôles routiers menés aux abords du site.
Même action dimanche soir, à Saint-Priest-la-Prugne dans la Loire, où les gendarmes ont pu éviter la tenue d’un grand rassemblement festif alors que de nombreux véhicules arrivaient. Demeurant toute la nuit sur place pour bloquer les accès au site, les militaires ont là aussi relevé de nombreuses infractions liées aux stupéfiants et à la sécurité routière.
Enfin, alertés par un riverain dans la nuit de dimanche à lundi, les gendarmes de Moselle ont dispersé plusieurs centaines de personnes qui s’étaient réunies dans les bois de Walscheid pour une rave-party sauvage. Après les avoir localisées grâce à l’appui de l’hélicoptère, les brigadiers sont intervenus, appuyés par le Peloton de surveillance d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Sarrebourg et son équipe cynophile. Là encore, huit à dix mètres cubes de matériel ont été confisqués.
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