Fin de stage pour les nouveaux réservistes de Nouvelle-Aquitaine

  • Par le commandant Céline Morin avec la région de Nouvelle-Aquitaine
  • Publié le 29 juillet 2020
© CABCOM Région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine

Les Préparations militaires gendarmerie (PMG) prévues au printemps ayant été annulées en raison de la crise sanitaire, les régions se sont réorganisées pour les programmer d’ici la fin de l’année, à l’instar de la région de Nouvelle-Aquitaine. Le 27 juillet dernier, à Mont-de-Marsan, une cérémonie, placée sous la présidence de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, a ainsi marqué la fin de ce stage pour 65 volontaires, dont beaucoup renforceront les unités territoriales dès cet été en qualité de réservistes opérationnels.

Près de 2 929 nouveaux réservistes opérationnels (RO1, c’est-à-dire des civils ou anciens gendarmes ayant souscrit un Engagement à servir dans la réserve - ESR) devraient rejoindre cette année les rangs de la réserve opérationnelle de la gendarmerie sur l’ensemble du territoire.

Après l'annulation des Préparations militaires gendarmerie (PMG) programmées au printemps, les régions se sont en effet mises en ordre de bataille pour organiser, d'ici la fin de l'année, dans le respect des contraintes sanitaires, ces formations initiales visant à former les futurs réservistes de la gendarmerie. Cette dernière doit en effet s’assurer de bénéficier chaque année d'une ressource suffisante de réservistes, afin de compenser le taux naturel d'attrition, de l’ordre de 13 % par an, et de continuer de remplir ses objectifs opérationnels.

Fin de stage en région Aquitaine

Au cours du mois de juillet, la région Aquitaine a ainsi formé 65 volontaires issus de la société civile, dont 26 personnels féminins, ayant préalablement suivi la Journée défense et Citoyenneté (JDC), dans l’objectif de souscrire un ESR au sein de la gendarmerie. Ils ont ainsi reçu, durant ces quinze jours, un enseignement militaire général, une formation aux moyens de lutte contre la délinquance et l'insécurité routière, ainsi qu’un enseignement aux techniques d’intervention.

À l'issue de ce stage, les nouveaux brevetés seront engagés dans la réserve opérationnelle et pourront ainsi opérer dans les unités de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, aux côtés des gendarmes d'active et des 3 250 réservistes déjà opérationnels. Nombre de ces nouvelles recrues seront d’ailleurs en renfort sur le terrain dès cet été.

Le 27 juillet dernier, au sein de la caserne Maridor, à Mont-de-Marsan (40), une cérémonie, présidée par Madame Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, et placée sous l’autorité du général de division Michel Pidoux, commandant en second à la région de gendarmerie Nouvelle-Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, est venue solennellement clore cette PMG. À cette occasion, les participants ont pu assister à la lecture de la charte du réserviste, qui guide leurs actions.

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Montée en puissance de la réserve opérationnelle

Sur l’ensemble du territoire, la réserve opérationnelle est une composante indispensable à l’action de la gendarmerie, permettant de renforcer au quotidien ses unités territoriales, notamment pendant les périodes d’affluence touristique, d’assurer la sécurisation de grands événements, d’apporter un soutien aux populations lors de catastrophes naturelles, comme ce fut le cas après le passage de l’ouragan Irma, de répondre à des crises graves et généralisées, à l’instar de celle des « gilets jaunes » ou autres grands mouvements sociaux. Elle est aussi en mesure d’appuyer, en unités constituées, les unités d'active, dans le cadre de plans spécifiques, en matière, par exemple, d’atteintes aux biens ou encore de lutte anti-terroriste. Les réservistes sont d’ailleurs pleinement intégrés dans le dispositif opérationnel spécifique mis en place dans ce domaine par l’Institution.

Enfin, les réservistes soutiennent également l'action d'autres administrations à travers, par exemple, les patrouilles dans les trains ou la sécurisation des juridictions judiciaires en zone de compétence gendarmerie.

Forte à ce jour de 30 000 militaires RO1, la réserve de la gendarmerie va encore monter en puissance, pour atteindre, à échéance 2024, un volume de 40 000 personnels. À cet effectif, s’ajoutent 30 500 retraités de l’arme disponibles et rappelables pendant 5 ans (les RO2), 120 réservistes opérationnels spécialistes et 1 500 réservistes citoyens de défense et de sécurité.

Le renforcement de ce vivier opérationnel sera particulièrement appréciable dans le cadre du dispositif de sécurisation de la coupe du Monde de Rugby en 2023, puis des J.O. de Paris, l’année suivante.

Renforcer le lien armée-Nation

La réserve opérationnelle contribue aussi à renforcer le lien armée-Nation, notamment en s’inscrivant dans la dynamique et l’encadrement du Service national universel (SNU). Souhaité par le président de la République, afin de recréer le lien quelque peu distendu entre les jeunes et la Nation, ce parcours citoyen, à destination des jeunes de 16 ans, s’articule aujourd’hui en trois phases : un séjour de cohésion de deux semaines en internat, suivi d’une Mission d’intérêt général (MIG) de 12 jours ou 84 heures perlées, au sein du monde associatif, et enfin d’un engagement volontaire d’au moins 3 mois, au sein des dispositifs existants. À terme, le SNU devrait remplacer la Journée défense et Citoyenneté.

SNU et cadets de la gendarmerie

La gendarmerie nationale contribue à chacune des phases de ce parcours, d’une part en animant la Journée sécurité intérieure et résilience (JSIR), en coordination avec la police nationale et les pompiers, ainsi que la Journée défense et mémoire (JDM), en coordination avec les armées.

Dans un deuxième temps, dans le cadre des missions d’intérêt général, l’institution a lancé les « cadets de la gendarmerie ». Organisé par des associations locales et supporté par des réservistes, ce dispositif, s’étendant sur toute une année, permet aux jeunes appelés d’apprendre des rudiments de culture militaire et les conduit à mener des actions de prévention sur la voie publique.

Cette expérience a également pour objectif de promouvoir auprès de ces jeunes cadets, l’engagement volontaire dans les réserves ainsi que l’intégration en qualité de gendarme adjoint volontaire ou de sous-officier de gendarmerie.

L’an dernier, lors de la phase de préfiguration, le SNU a rassemblé 3 000 jeunes, parmi lesquels 200 se sont portés volontaires pour les missions d’intérêt général. Cent ont été pris en compte par la gendarmerie. 30 000 participants étaient attendus en 2020, mais la crise liée à l’épidémie de Covid est venue contrarier cette dynamique, en suspendant notamment tous les événements liés aux JSIR et JDM. Toutefois, dans le cadre de son opération #RépondrePrésent, la gendarmerie a maintenu les missions d’intérêt général des cadets, en les adaptant au contexte sanitaire et missionnel.

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