Début de printemps, changement d’heure et bientôt vacances scolaires… Certes, mais en poursuivant l’effort collectif du confinement, pour éviter la propagation du COVID-19 !

Interviewé sur la chaîne LCI, mercredi 1^er avril, le ministre de l’Intérieur a été clair : « Très concrètement, on ne part pas en vacances pendant la période de confinement. »

Protéger les autres

Si certains s’interrogeaient encore quant à de possibles dérogations durant les vacances de printemps, ils sont prévenus ! Christophe Castaner a rappelé l’importance de ces mesures en pleine crise sanitaire, expliquant que ceux qui souhaiteraient se déplacer s’exposeraient eux, mais aussi leurs proches ainsi que le territoire où ils se rendraient.

Il a également insisté sur l’importance de protéger le personnel soignant et de sauver des vies, en évitant de se déplacer, alors même que des transferts de patients sont effectués chaque jour pour préserver autant que possible les capacités hospitalières.

Contrôles stricts

Un rappel qui semblait nécessaire, puisque depuis le début du confinement et malgré la pédagogie employée, les forces de l’ordre ont effectué 5,8 millions de contrôles et ont dressé 359 000 procès verbaux. Aussi, afin de s’assurer que le confinement sera bien respecté en cette période charnière, le ministre a annoncé un renforcement de ces contrôles : « Nous ferons en sorte, vendredi, qu'il y ait des contrôles très stricts sur les départs des grandes villes ». « Tout abus sera sanctionné », a-t-il ajouté.

Ceux-ci seront opérés sur les grands axes routiers, dans les aéroports mais aussi dans les gares, bien que l’offre ferroviaire soit réduite à 6 % de sa capacité habituelle, comme l’a précisé Christophe Castaner.

En outre, le ministre a demandé aux préfets d’évaluer le nombre de réservations et de locations afin d’orienter les contrôles en fonction des zones touristiques majeures. Cette méthode, permettant également d’anticiper le nombre de départs, avait déjà été employée lors du premier week-end de confinement.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a conclu en rappelant l’enjeu derrière ce sacrifice : « Si demain, par le biais de départs intempestifs (…) on diffuse le COVID-19 sur l'ensemble du territoire national, c'est toute la stratégie du confinement qui tombera, et donc, oui, je sais que c'est difficile, mais il nous faut tenir, tenir bon pour protéger les Français, pour protéger ceux que l'on aime ». À bon entendeur…