Le psychologue clinicien en gendarmerie (1/5) : d’une pratique de bureau à une pratique de terrain

  • Par la Section psychologie soutien intervention
  • Publié le 29 janvier 2021
En 2017, après le passage de l'ouragan Irma sur les Antilles, les psychologues de la gendarmerie ont d’abord été envoyés à la Guadeloupe dans le cadre du SAS mis en place au profit des familles de gendarmes, avant d'être projetés en binômes au cœur de l’opérationnel, sur l’île de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy, au profit des gendarmes eux-mêmes.
© Gendarmerie nationale

Au plus proche des gendarmes, à travers une présence locale continue, le psychologue clinicien est devenu un acteur incontournable dans l'accompagnement des personnels de la gendarmerie. En 2019, 9 000 personnels en situation de souffrance, qu’elle soit d’ordre professionnelle et/ou familiale, ont bénéficié d’un accompagnement psychologique et 617 interventions ont été mises en place à la suite d’événements potentiellement traumatiques.

En 1998, les deux premières psychologues cliniciennes de la Section psychologie soutien intervention de la direction générale de la gendarmerie nationale réalisaient leurs premières interventions au sein de la gendarmerie.

Depuis, le Dispositif d'Accompagnement PSYchologique (DAPSY) s'est doté de 39 psychologues cliniciens, recrutés sous statut militaire.

En 2019, 9 000 personnels en situation de souffrance, qu’elle soit d’ordre professionnelle et/ou familiale, ont bénéficié d’un accompagnement psychologique (19 800 consultations individuelles). 617 interventions ont également été mises en place à la suite d’événements potentiellement traumatiques (décès, accidents graves, actes suicidaires, usages des armes, violences à l’encontre de tiers, etc.)

« Le psychologue ne doit pas avoir peur de perdre son identité

professionnelle dans l’innovation de ses réponses. »

Au fil du temps, les missions des psychologues se sont étoffées. Ils sont régulièrement sollicités pour apporter un éclairage technique au commandement et aux partenaires (conseillers de consultation, assistantes sociales…) et sont impliqués dans des actions préventives, telles que la formation/sensibilisation, la participation à la prévention des Risques psychosociaux (RPS), incluant les risques suicidaires ou le suivi de services exposés à des situations complexes, telles que l’exposition répétée à la détresse sociale ou à la violence.

Le dispositif est engagé dans des projets institutionnels, tels que la reconstruction par le sport, l’accompagnement des personnels à la suite d’un arrêt maladie de longue durée ou la participation à la journée d’hommage aux décédés en service et à la cérémonie du 14 juillet.

Devenu en 20 ans un acteur incontournable dans l'accompagnement des personnels, le psychologue clinicien a construit sa place, en répondant à une demande qui dépasse celle de l'écoute ponctuelle. Il offre désormais un travail d'accompagnement au plus près des gendarmes, à travers une présence locale continue.

Dans certaines circonstances, il n'hésite pas à aller au-devant des personnels et à partager leur quotidien.

À travers le témoignage successif de quatre d’entre eux, Gend’Info vous propose une immersion dans le quotidien des psychologues cliniciens en gendarmerie et un décryptage de leur panel de missions.

À noter :

la liste de tous les psychologues cliniciens du DAPSY et leurs coordonnées sont disponibles sur l’Intranet gendarmerie, ma vie pratique, accompagnement psychologique, coordonnées des psychologues.

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