L'opération de contrôle de l'EDSR 91,  dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 novembre, a nécessité le détournement d’une partie de la nationale 20, un axe majeur reliant Paris à la frontière franco-espagnol et traversant le département de l’Essonne dans toute sa longueur.

Plus de 1 000 contrôles réalisés

Pour la réalisation de cette manœuvre conséquente, 85 gendarmes issus de différentes unités ont été mobilisés. Parmi eux, aux côtés des militaires de l’EDSR, se trouvaient des réservistes, des gendarmes de Pelotons de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) et trois maîtres de chien accompagnés de deux malinois SAMBi (spécialisés dans la recherche simultanée de Stupéfiants, d’Armes, de Munitions et de Billets de banque).

Ce dispositif conséquent a porté ses fruits. En moins de 4 heures, les gendarmes ont en effet réalisé plus de 1 000 contrôles avec des résultats probants. Au total, ce sont 71 infractions qui ont été relevées, dont 40 pour alcoolémie (10 passées en délit), 11 pour infraction à la législation sur les stupéfiants, trois défauts de permis et deux défauts d’assurance.

Un contrôle au maillage solide

Grâce à cette manœuvre solide, impliquant de nombreux personnels positionnés sur le contrôle, mais aussi en amont, sur des lieux stratégiques, les conducteurs n’ont pas pu contourner le dispositif et aucun refus d’obtempérer n’a été constaté, comme l’explique le commandant de l’EDSR de l’Essonne, le chef d’escadron Olivier : « Les gens ne peuvent pas passer ailleurs, parce que c’est une deux fois deux voies. Bien sûr, ils peuvent s’échapper par la sortie, mais celle-cise situe bien en amont du dispositif, donc quand ils le voient, c’est déjà trop tard, elle est déjà dépassée et ils ne peuvent pas faire demi-tour. »

En Essonne, ce type d’opération, impliquant le détournement complet d’une route, est réalisé environ trois fois par an et vient compléter les actions de contrôle et de prévention réalisées au quotidien par les gendarmes de l’EDSR.