La DGGN a 10 ans : le baptême du stand de tir, premier de 10 événements

  • Par Pablo Agnan
  • Publié le 16 janvier 2022
© SIRPA - B.LAPOINTE

Le stand de tir de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a officiellement été baptisé. Il portera désormais le nom du champion olympique en titre du tir au pistolet à 25 mètres, Jean Quiquampoix. L’événement est le premier d’une série de dix manifestations qui seront organisées pour célébrer le dixième anniversaire de l’implantation de la D.G. à Issy-les-Moulineaux.

Le quartier du fort d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) est devenu, en 2012, le nouveau Q.G. de la gendarmerie nationale. Ce complexe de 22 000 mètres carrés a été inauguré par le président de la République de l’époque, Nicolas Sarkozy, voilà désormais dix ans.

Pour célébrer cet anniversaire, une série de dix événements sera organisée. Le premier d’entre eux s’est tenu le 10 janvier dernier : il s’agissait de baptiser le stand de tir.

Un stand de tir olympique

Inauguré en 2014, le stand de tir de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) dispose de quatre couloirs de tir longs de 25 mètres. Les militaires peuvent s’y exercer avec des calibres allant du 5,56 (22 Long Rifle) au 7,62. Seules les munitions perforantes et chemisées ne peuvent y être utilisées.

Pour être définitivement complet, il ne manquait à ce stand de tir qu’un nom. Et qui de mieux que le champion olympique en titre du tir au pistolet à 25 mètres pour le baptiser. Le 10 janvier, à l’occasion d’une cérémonie organisée à la DGGN, le Major général (MGGN), le général de corps d'armée Bruno Jockers, a dévoilé la plaque nominative : le site portera le nom de stand de tir Jean Quiquampoix.   

Un demi-million de cartouches

Âgé de seulement 26 ans, ce sportif de haut niveau de la Défense - gendarmerie présente un palmarès à en faire rougir plus d’un. Outre sa médaille d’or aux J.O. de Tokyo, il est également champion du Monde junior et quadruple champion d'Europe. Des résultats obtenus grâce à un entraînement intensif. Dans une interview accordée à l’AFP,  le natif de Paris estime avoir tiré « 300 000 cartouches » depuis la fin des jeux olympiques de Rio, en 2016. « Ça fait à peu près 400 cartouches par jour, quatre heures de tir quotidiennes. »

À titre de comparaison, depuis son inauguration en 2014, un demi-million de cartouches ont été tirées dans le désormais nommé « stand de tir Jean Quiquampoix », ce qui représente une moyenne de 72 000 coups de feu par an. Environ 2 400 gendarmes viennent chaque année y acquérir et entretenir leurs compétences en matière de maîtrise des armes, tout comme certains agents issus d’autres administrations.

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