Gendarmerie de l’air : une compétence mondiale

  • Par l’aspirante Morgane Jardillier
  • Publié le 20 juillet 2017
© © Sirpa

La G.Air a mis en place des brigades ou des détachements de gendarmerie de manière permanente ou temporaire, auprès des formations de l’armée de l’Air stationnées en dehors de la métropole.

« L’armée de l’Air est capable de projeter et de créer à l’étranger de véritables bases aériennes avec les mêmes structures et unités qu’en métropole, explique le colonel Philippe Guichard, commandant la gendarmerie de l’Air. Dès lors qu’une composante aérienne est déployée sur un théâtre d’opérations, au moins un gendarme de l’Air est présent au sein d’une unité de circonstance. » L’opération « Pamir », à Kaboul, en Afghanistan, a été un tournant majeur pour la gendarmerie de l’Air dans les opérations extérieures.

En 2012, un détachement de personnels de la gendarmerie a, en effet, été projeté sur l’aéroport international de Kaboul après la prise en compte par l’état-major des armées du rôle de Lead Nation, confié à la France par l’ISAF (International Security Assistance Force). Quinze gendarmes ont alors formé la police militaire internationale de l’aéroport. « Les gendarmes de l’Air ont ainsi prouvé leurs capacités à servir dans les zones les plus difficiles, démontrant par là même que leurs missions dépassent largement celle de simple garde barrière ».

Une plus-value

Au-delà des missions initiales (police administrative, judiciaire et militaire) s’ajoutent la recherche, le recueil et la diffusion du renseignement, des missions de police générale, un appui administratif et les contacts avec les forces de police locales, les magistrats et les autorités politiques des pays d’accueil et, éventuellement, avec les forces de police des pays alliés. « Les contacts qu’ils développent avec les autorités policières ou judiciaires locales sont essentiels pour la gestion de l’environnement et la protection des emprises et des personnels », estime le colonel.

 

Passeport pour l’Opex

Pour décrocher son billet pour l’Opex, il faut d’abord cocher la case formation « Dejeam » : Diplôme de directeur d’enquête en événement aérien militaire. Cette formation aborde diverses thématiques (circulation aérienne, radionavigation, PTS, etc.) « La gendarmerie de l’Air est compétente pour constater tous les événements aériens militaires. Ce type d’enquête se caractérise par sa sensibilité et son coût. Il y a une dimension politico-capacitaire très importante », explique le colonel Guichard. Après l’obtention du diplôme de directeur d’enquête, les gendarmes de l’Air tiendront le rôle indispensable de conseiller technique auprès des autorités civiles, judiciaires et militaires en cas d’accident aérien. Une caractéristique supplémentaire de la gendarmerie de l’Air.

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