Réaliser un portrait-robot à partir d’un souvenir

  • Par Angélina Gagneraud
  • Publié le 15 octobre 2016

Certains gendarmes qualifiés réalisent des portraits-robots informatisés au profit de toutes les unités dans le cadre d’affaires judiciaires. Ces images sont ensuite diffusées.

Un visage rond ? Un nez aplati ? Une cicatrice ? Non, il ne s’agit pas du jeu « Qui est-ce ? » mais bien du travail de l’adjudant-chef (ADC) Jean-Philippe Watzky, Technicien en identification criminelle (Tic) en Moselle. Portraitiste depuis 2006, après une semaine de formation sur le logiciel Sosie 5, il réalise des portraits-robots informatisés au profit de toutes les unités du groupement 57 dans le cadre d’affaires judiciaires.

« Environ une cinquantaine par an, pour des dossiers d’atteintes aux biens ou aux personnes. »

Il met la victime en confiance, « 24 heures après les faits, sinon l’émotion prend le pas sur la mémoire du visage de l’auteur », puis lui demande de décrire précisément les traits de la figure dont elle se souvient. Il appose ensuite des « masques », c’est-à-dire les formes qui correspondent. « Le résultat est rarement du trait pour trait mais l’objectif est de se rapprocher au maximum du visage de l’individu, afin de diffuser dans les unités un portrait fiable et réaliste. »

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