Unité d’intervention spécialisée de la gendarmerie depuis près de 50 ans, le GIGN est aujourd’hui une force de frappe de 1 000 femmes et hommes. À la tête du Groupe depuis l’été 2020, le général Ghislain Réty explique comment il a engagé une profonde restructuration de cette unité, dont l’expertise est reconnue dans le monde entier, afin de toujours mieux répondre aux exigences opérationnelles.

À travers son histoire, le GIGN s’est construit une véritable identité, empreinte de symboles et de valeurs fortes. Adoptés par l’ensemble de ses membres, ceux-ci font partie intégrante de la vie de l’unité.

Ils sont 19 à avoir réussi l’an dernier les tests de sélection et les épreuves du pré-stage pour intégrer le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale. Un long parcours, où les qualités physiques comptent autant que la force mentale et le sens du collectif.

En complément de la sélection et de la formation des militaires du GIGN, le Centre national de formation à l’intervention spécialisée (CNFIS) dispense d’autres formations, notamment au profit des antennes GIGN, en matière d’intervention professionnelle ou de protection des hautes personnalités, des PSPG, mais aussi des forces de l’ordre de pays étrangers, en se déplaçant dans les pays concernés ou lors des stages D18 Intervention et Protection, et d’organismes publics et privés dans le cadre de partenariats.

À la croisée des forces et des capacités du GIGN, l'EMOPS a pour mission d'évaluer les saisines opérationnelles, de proposer l'engagement du Groupe au commandant de l’unité et de décider de celui de ses antennes régionales, tout en s’assurant du suivi des opérations. Sa priorité : offrir une solution sur-mesure aux unités requérantes, de manière planifiée comme sous le signe de l’urgence, en leur proposant la diversité et la technicité des compétences et des moyens détenus au sein de l’unité.

Agissant pour faire cesser des crises de haute intensité, la Force intervention (F.I.) dispose de capacités hautement techniques, faisant d’elle une unité unique en matière d’intervention.

La gendarmerie a développé un dispositif de négociation de crise structuré, permettant, grâce à un maillage territorial supervisé par la cellule nationale du GIGN, de pouvoir rapidement apporter un appui au commandement opérationnel grâce à cette discipline. Un seul objectif : contribuer à dénouer pacifiquement une crise.

De Loyada à Dammartin-en-Goële, en passant par les traques des Cévennes et de la Dordogne, les tireurs d’élite du GIGN sont au cœur de toutes les missions. Comment s’entraînent-ils ? Quel est leur quotidien ? Plongez dans leur viseur !

Au sein du GIGN, des hommes sont capables, en quelques minutes seulement, de traiter tous types d'engins d'explosifs en situation dégradée, aussi bien sur un territoire étranger qu'en France. Ces gendarmes aux compétences très rares, ce sont des dépiégeurs d'assaut. Une cellule commandée par l'adjudant-chef Jérémy. Découverte d'un métier et d'une vocation.

L’adjudant Alain, leader effraction chaude au sein de la force intervention, explique les rouages de sa spécialité, qui permet de lever, avec précision, tout obstacle à la progression rapide des opérationnels de l’inter’.