SIC : une spécialité, mais plusieurs métiers

  • Par la capitaine Céline Morin
  • Publié le 17 juillet 2018
Les installations aériennes se font à deux personnels Sic habilités, munis de leurs équipements individuels de protection.
© Sirpa Gend - MAJ. F. Balsamo

Avant d’intégrer la SSIC d’Annecy, l’adjudant Éric Handler était concepteur au sein du ST(SI)². Deux métiers et des challenges différents.

L’adjudant Éric Handler a découvert le métier de Sic « terrain » en arrivant à Annecy en août 2015. « Avant, j'étais concepteur. J’ai travaillé sur l’application Pulsar pendant 7 ans au ST(SI)², d’abord à Rosny-sous-Bois, puis à Issy-les-Moulineaux », explique ce sous-officier formé dans le moule du DTMI (Diplôme de la Télécommunication et de la Maintenance Informatique).

« Dans la conception Web, on travaille avec une équipe au sein de la DGGN, qui va exprimer des besoins pour les unités de terrain. À nous de les traduire en spécifications techniques, c’est-à-dire de rechercher des solutions techniques pour résoudre un problème. Derrière, les équipes du service de développement et de mise en oeuvre des logiciels y travaillent. C’est un travail dans la transversalité, avec beaucoup de feed-back ».

Avant d’arriver à Annecy, il suit, avec le CNFSICG, un certain nombre de stages de recyclage. « Passer de l’administration centrale à l’atelier est une réelle réorientation professionnelle, une remise en question. Le travail est complètement différent. Il faut réapprendre des éléments techniques et des matériels qu'on n'a pas pratiqués depuis des années. Au ST(SI)², nous sommes spécialisés dans un domaine. Sur le terrain, il faut être généraliste. Là où je ne faisais que de l’ingénierie, de la conception, il faut être capable d'intervenir sur un relais radio, de réparer le matériel d'une brigade, d'équiper un véhicule… Aller sur le terrain, au contact des unités, ça change du travail de bureau. C'est un gros challenge personnel, mais aussi vis-à-vis du reste de l’équipe, pour se remettre à niveau et être autonome. Il faut faire ses preuves, d'autant plus en arrivant d'un organisme central. C’est un gros investissement personnel pour relever ce défi et au bout d'un an et demi je pense avoir réussi. »

Il estime toutefois que son expérience en organisme central lui permet d’apporter une plus-value notable à son unité : « Dans mon précédent poste, j’ai eu de gros challenges techniques à relever ; je peux donc être force de proposition quand ça se présente ici. J'avais notamment participé à une information technique sur la mise en place du système d'exploitation de Néogend. Ici, j'ai donc naturellement suivi la mise en œuvre du matériel. » Une de ses premières missions marquantes l’a conduit sur le plus haut relais d'Europe. « À la suite de travaux de toiture, le local abritant nos installations relais en altitude a été inondé. Nous avons effectué de nombreuses rotations en téléphérique pour réparer les installations. Les communications de toutes les unités sous la couverture de ce relais dépendaient de notre intervention ».

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