Le dispositif de sécurité terrestre, maritime et aérienne, mis en place à Biarritz du 24 au 26 août, à l'occasion du sommet du G7, a mobilisé près de 15 000 gendarmes, policiers, militaires et personnels de la sécurité civile.
Placé sous les ordres du général de corps d'armée Jean-Pierre Michel, le dispositif gendarmerie a déployé à lui seul environ 5 500 militaires, d’active et de réserve, et à travers eux l'ensemble des savoir-faire de l'Institution, du soutien opérationnel, avec la mise en place d'une base logistique avancée, à l'intervention spécialisée.
Ainsi que l'a souligné le général d'armée Richard Lizurey, cet événement a réuni, notamment au sein d'unités de circonstance (escadrons de gendarmerie mobile, compagnies, brigades motorisées, brigade de recherches), toutes les subdivisions de l'Institution, tous les métiers, tous les statuts, tous les grades et toutes les origines géographiques.
Ainsi, au côté des 2 700 militaires issus de la gendarmerie départementale (1 600 personnels), de la réserve opérationnelle (trois compagnies de réserve territoriale, soit 152 personnels) et des gendarmeries spécialisées, comme les Forces aériennes de gendarmerie (FAG), la Gendarmerie maritime (GMAR), la Gendarmerie des transports aériens (GTA) ou encore la Garde républicaine (missions protocolaires, détachement de sécurité publique générale à cheval, pelotons d'intervention motorisée, section de protection et d'appui-drones), près de 2 800 gendarmes mobiles, soit 48 escadrons (dont 30 déployés en zone police), ont été mobilisés, auxquels s'ajoutent les unités et moyens spéciaux de la gendarmerie mobile (C2NRBC, douze VBRG, CNAMO, CNOEIL, CBH, EGAME, DRAP) et le GIGN.
Les dispositifs terrestre (gendarmes départementaux, mobiles, gardes républicains et réservistes), maritime (gendarmerie maritime et brigades nautiques) et aérien (huit hélicoptères, 34 télépilotes de drone et 30 militaires dédiés à la lutte anti-drone), sûreté aéroportuaire (GTA et gendarmerie mobile), capacités d'intervention spécialisée, pools judiciaire, cynophile (33 équipes cynophiles engagées dont quatre REXPEMO) ou encore circulation (sept brigades motorisées de circonstance, avec notamment 250 motards, quatre véhicules rapides d'intervention, ainsi que huit motos tout-terrain) ont permis de couvrir toutes les dimensions du terrain et de la menace potentielle.
Contrôle de zone et surveillance du territoire, gestion des flux et sécurisation des escortes, police judiciaire, renseignement, maintien de l'ordre, manœuvre des systèmes d'information et de communication, soutien opérationnel... À chacun sa mission, remplie au quotidien avec engagement et professionnalisme, pour assurer le bon déroulement du sommet.
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©ECPAD/PM Olivier Le COMTE