Un vent européen souffle sur le Tour de France

  • Une patrouille de l'UOFA en sécurisation lors de l'étape Tomblaine - La Super Planches des Belles Filles.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • A Dole, les policiers suisses participent à la sécurisation des axes.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Motocyclistes français et belges assurant la sécurité des axes lors du passage en Belgique.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Des policiers suisses sécurisent le passage du Tour.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Gendarmes français et policiers belges assurant la sécurité du le passage de la caravane dans le Nord.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un gendarme français de l'UOFA.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un gendarme français et un policier allemand de l'UOFA en sécurisation lors de l'étape Tomblaine - La Super Planches des Belles Filles.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un motocycliste de la Garde républicaine échange avec un motocycliste belge.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Gendarmes français et policiers belges sécurisant le passage du Tour dans le Nord.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Une famille belge supportant le Tour de France, lors du passage en Belgique.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Une patrouille de l'UOFA en sécurisation lors de l'étape Tomblaine - La Super Planches des Belles Filles.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • A Dole, les policiers suisses participent à la sécurisation des axes.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Motocyclistes français et belges assurant la sécurité des axes lors du passage en Belgique.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Des policiers suisses sécurisent le passage du Tour.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Gendarmes français et policiers belges assurant la sécurité du le passage de la caravane dans le Nord.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un gendarme français de l'UOFA.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un gendarme français et un policier allemand de l'UOFA en sécurisation lors de l'étape Tomblaine - La Super Planches des Belles Filles.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Un motocycliste de la Garde républicaine échange avec un motocycliste belge.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Gendarmes français et policiers belges sécurisant le passage du Tour dans le Nord.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe
  • Une famille belge supportant le Tour de France, lors du passage en Belgique.jpg
    © SIRPA - Brice Lapointe

Le 1er juillet, le Tour de France débutait avec un grand départ à Copenhague, au Danemark. Sur place, les forces de police danoises assuraient la sécurisation de la course. Mais elles n’étaient pas les seules, puisque des motocyclistes de la Garde républicaine étaient également du voyage. Quelques jours plus tard, c’est de Binche, en Belgique, que se sont élancés les coureurs, encadrés par les motocyclistes de la police belge et de l’escadron motocycliste de la Garde républicaine. Un moment important pour le pays, dont l’engouement pour les courses cyclistes est notable. C’est enfin la Suisse qui a accueilli les dernières étapes à dimension européenne, avec une arrivée à Lausanne, puis un départ à Aigle. Là encore, des motocyclistes de la police et de la gendarmerie suisses ont escorté les coureurs et assuré la sécurité des axes, aux côtés de la Garde républicaine.

Sur le sol étranger, le dispositif de sécurité interne au Tour est resté dans les mains des Français, notamment dans celles du lieutenant-colonel Joël Scherer, officier de liaison gendarmerie sur le Tour, en charge de la coordination du dispositif de sécurité. Les responsables des forces de sécurité intérieure locales y ont bien évidemment été fortement associés, témoignant de l’importante coopération internationale qu’entraîne l’organisation de la Grande Boucle.

Diffusé dans 190 pays, il n’est pas étonnant que le Tour de France s’exporte à l’international. C’est en 1954, 51 ans après sa première édition, que la Grande Boucle a connu son premier Grand départ à l’étranger, à Amsterdam. Depuis, les étapes européennes se sont multipliées. Cette exportation permet de conserver l’engouement international pour l’événement, notamment dans des pays où la ferveur pour le vélo est très forte. Elle offre aussi une nouvelle variété de parcours et donc de nouveaux challenges pour les coureurs. Cette dimension internationale du Tour est également visible sur les routes françaises, où le public étranger est fortement présent pour soutenir les coureurs. Ainsi, dans le Nord, de nombreux ressortissants belges se mêlent aux Français, justifiant alors la présence de policiers belges sur le territoire national, en renfort des gendarmes mobiles et départementaux. Il en est de même dans l’Est, avec la présence de ressortissants allemands, qui entraîne l’engagement de l’Unité opérationnelle franco-allemande (UOFA), composée de gendarmes français et de policiers allemands, ou encore sur les étapes pyrénéennes, où l’on peut voir la Guardia Civil œuvrer aux côtés des gendarmes français, à l’instar de l'arrivée à Hautacam ce 21 juillet.