Voyage au centre de la mission Iter

  • Rien de ce qui touche à Iter n’est ordinaire, mais l’un des aspects marquants en termes de sensibilité concerne la sécurité du transport des pièces. Un défi d’envergure relevé par une unité de gendarmerie dédiée : le Groupe experts sécurité Iter (GESITER). Composée de cinq officiers et quatre sous-officiers, cette unité est chargée de mettre en place une vaste manœuvre de gestion des flux et de maintien de l’ordre (maritime et terrestre), afin de garantir la sécurité et la progression de ces convois très exceptionnels jusqu’à leur arrivée à Cadarache.

    © RGPACA
  • Affichant des mensurations exceptionnelles (jusqu'à 11 mètres de large, 10 mètres de haut et pouvant peser parfois 600 tonnes), le convoi ne passe pas inaperçu sur les routes départementales… et son escorte non plus ! Le tout sur un itinéraire dédié, spécifiquement aménagé sur le réseau départemental existant.

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  • « Iter, c’est l’avenir énergétique de l’humanité et l’échec n’est pas une option. » C’est ainsi que colonel Erwan Le Floc’h, commandant le GESITER, présente la mission. Bien que les convois ne transportent aucune matière nucléaire et qu’ils ne représentent de fait aucun danger pour la population (Iter reposant sur un projet nucléaire décarboné et presque sans déchet), la gendarmerie doit être en mesure de contrer toute agression directe contre le convoi ou pouvant entraver sa progression (accident, incident technique ou d’ordre public…).

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  • La stratégie est de mettre en place un dispositif dynamique basé sur le principe de la « bulle de sécurité ». L’idée de la manœuvre est de privatiser l’accès du trajet emprunté par le convoi, le faisant ainsi transiter au sein d’une bulle terrestre sécurisée. Un principe qui fait notamment ses preuves chaque année lors du passage du Tour de France.

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  • Pour assurer la protection immédiate de ce convoi, tout en préservant les capacités opérationnelles du groupement des Bouches-du-Rhône, le GESITER peut compter sur le renfort des gendarmes mobiles. Au total, sept escadrons se succèdent tout au long de l’année pour effectuer cette mission. Sur le trajet, ils vont ainsi renseigner, sécuriser la circulation et protéger l’axe et le convoi.

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  • La rame est composée de plusieurs véhicules gendarmerie, dont celui du chef d’escorte, et de 16 scooters MP3 pilotés par des gendarmes mobiles ayant suivi une formation spécifique. Deux motocyclistes du groupement ainsi que deux motocyclistes du GESITER, équipés de scooters Tmax, sont également engagés. Plus expérimentés dans l’escorte de convoi, ils sont chargés de sécuriser l’avant du tube. L’objectif est d’empêcher toute remontée de véhicule à contresens. En périphérie, les militaires mettent également en place des déviations afin d’éviter les flux de circulation sur l’itinéraire et se relaient pour bloquer la circulation d’intersection en intersection, au rythme de la progression du convoi.

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  • La circulation est l’une des problématiques à prendre en compte. La vitesse moyenne particulièrement faible du convoi (moins de 10 km/h) et bien évidemment son impact sur la circulation routière imposent de diviser l’opération sur plusieurs nuits consécutives (excepté lors de la traversée de la zone Natura 2000 où toute activité nocturne est interdite), afin de minimiser la perturbation du trafic. Autre point particulier : l’impossibilité technique d’emprunter la voie routière la plus rapide. Il faut donc compter deux jours (en phase maritime), puis trois nuits en moyenne pour relier Fos-sur-Mer (port d’arrivée des pièces) au site de Cadarache, soit un parcours de 100 kilomètres, spécialement aménagé pour le convoi.

    © RGPACA
  • Principale difficulté sur ce dernier trajet : traverser une allée de platanes où le convoi n’a qu’une marge de 50 cm de chaque côté de la pièce pour manœuvrer et traverser l’autoroute. À chaque intersection, un ballet millimétré se met en place : couper la circulation, déposer et remettre en place immédiatement les panneaux de signalisation, ouvrir les barrières et terre-pleins centraux… Tout est soigneusement organisé pour préserver la sécurité des usagers de la route et permettre l’acheminement des pièces.

    © RGPACA
  • L’acheminement des pièces sensibles de cette construction atypique s’est accéléré depuis l’année dernière. Le GESITER a ainsi escorté 25 convois en une année. Un rythme qui va s’intensifier, puisqu’une dizaine de pièces sont attendues au cours des prochaines semaines. Ainsi, au fur et à mesure des convois, la machine la plus extraordinairement complexe de l’histoire s’assemble… sous les yeux des gendarmes.

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  • Rien de ce qui touche à Iter n’est ordinaire, mais l’un des aspects marquants en termes de sensibilité concerne la sécurité du transport des pièces. Un défi d’envergure relevé par une unité de gendarmerie dédiée : le Groupe experts sécurité Iter (GESITER). Composée de cinq officiers et quatre sous-officiers, cette unité est chargée de mettre en place une vaste manœuvre de gestion des flux et de maintien de l’ordre (maritime et terrestre), afin de garantir la sécurité et la progression de ces convois très exceptionnels jusqu’à leur arrivée à Cadarache.

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  • Affichant des mensurations exceptionnelles (jusqu'à 11 mètres de large, 10 mètres de haut et pouvant peser parfois 600 tonnes), le convoi ne passe pas inaperçu sur les routes départementales… et son escorte non plus ! Le tout sur un itinéraire dédié, spécifiquement aménagé sur le réseau départemental existant.

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  • « Iter, c’est l’avenir énergétique de l’humanité et l’échec n’est pas une option. » C’est ainsi que colonel Erwan Le Floc’h, commandant le GESITER, présente la mission. Bien que les convois ne transportent aucune matière nucléaire et qu’ils ne représentent de fait aucun danger pour la population (Iter reposant sur un projet nucléaire décarboné et presque sans déchet), la gendarmerie doit être en mesure de contrer toute agression directe contre le convoi ou pouvant entraver sa progression (accident, incident technique ou d’ordre public…).

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  • La stratégie est de mettre en place un dispositif dynamique basé sur le principe de la « bulle de sécurité ». L’idée de la manœuvre est de privatiser l’accès du trajet emprunté par le convoi, le faisant ainsi transiter au sein d’une bulle terrestre sécurisée. Un principe qui fait notamment ses preuves chaque année lors du passage du Tour de France.

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  • Pour assurer la protection immédiate de ce convoi, tout en préservant les capacités opérationnelles du groupement des Bouches-du-Rhône, le GESITER peut compter sur le renfort des gendarmes mobiles. Au total, sept escadrons se succèdent tout au long de l’année pour effectuer cette mission. Sur le trajet, ils vont ainsi renseigner, sécuriser la circulation et protéger l’axe et le convoi.

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  • La rame est composée de plusieurs véhicules gendarmerie, dont celui du chef d’escorte, et de 16 scooters MP3 pilotés par des gendarmes mobiles ayant suivi une formation spécifique. Deux motocyclistes du groupement ainsi que deux motocyclistes du GESITER, équipés de scooters Tmax, sont également engagés. Plus expérimentés dans l’escorte de convoi, ils sont chargés de sécuriser l’avant du tube. L’objectif est d’empêcher toute remontée de véhicule à contresens. En périphérie, les militaires mettent également en place des déviations afin d’éviter les flux de circulation sur l’itinéraire et se relaient pour bloquer la circulation d’intersection en intersection, au rythme de la progression du convoi.

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  • La circulation est l’une des problématiques à prendre en compte. La vitesse moyenne particulièrement faible du convoi (moins de 10 km/h) et bien évidemment son impact sur la circulation routière imposent de diviser l’opération sur plusieurs nuits consécutives (excepté lors de la traversée de la zone Natura 2000 où toute activité nocturne est interdite), afin de minimiser la perturbation du trafic. Autre point particulier : l’impossibilité technique d’emprunter la voie routière la plus rapide. Il faut donc compter deux jours (en phase maritime), puis trois nuits en moyenne pour relier Fos-sur-Mer (port d’arrivée des pièces) au site de Cadarache, soit un parcours de 100 kilomètres, spécialement aménagé pour le convoi.

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  • Principale difficulté sur ce dernier trajet : traverser une allée de platanes où le convoi n’a qu’une marge de 50 cm de chaque côté de la pièce pour manœuvrer et traverser l’autoroute. À chaque intersection, un ballet millimétré se met en place : couper la circulation, déposer et remettre en place immédiatement les panneaux de signalisation, ouvrir les barrières et terre-pleins centraux… Tout est soigneusement organisé pour préserver la sécurité des usagers de la route et permettre l’acheminement des pièces.

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  • L’acheminement des pièces sensibles de cette construction atypique s’est accéléré depuis l’année dernière. Le GESITER a ainsi escorté 25 convois en une année. Un rythme qui va s’intensifier, puisqu’une dizaine de pièces sont attendues au cours des prochaines semaines. Ainsi, au fur et à mesure des convois, la machine la plus extraordinairement complexe de l’histoire s’assemble… sous les yeux des gendarmes.

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« Mettre le soleil en boîte », tel est l’objectif ambitieux du projet Iter, autour duquel la Chine, l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis ont décidé de s’unir, depuis 2014, afin de créer l’avenir énergétique de l’humanité. Une mission sans précédent, tant par son envergure internationale que par son ambition scientifique et technique. L’acheminement de chaque pièce sur le site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, représente un véritable défi pour la gendarmerie, seule force de l’ordre à assurer la sécurité de leur transport. Chaque composant du futur réacteur Iter est unique. Un incident grave et l’ensemble du projet prend plusieurs années de retard !Suivez en images l’escorte terrestre de ces convois hautement exceptionnels, au sein du groupe experts sécurité, une unité de gendarmerie dédiée à cette mission.