Haute-Garonne : trois hommes incarcérés dans l’affaire du viol collectif commis à Balma

  • Par la section de recherches de Toulouse
  • Publié le 19 octobre 2018
Photo d’illustration
© Mi Dicom – S. Chenu

Un mois après les faits, signalés par des internautes à la brigade numérique, sept individus ont été interpellés cette semaine, dans le cadre de l’enquête sur le viol collectif commis en septembre dernier, à Balma. Trois d’entre eux ont été mis en examen et écroués. Au moins deux autres individus sont toujours activement recherchés par les enquêteurs.

Le 16 septembre dernier, vers 6 heures, une jeune femme est victime d’un viol commis par un groupe d’individus sur le parking d’une discothèque à Balma, dans la proche banlieue de Toulouse. La scène est filmée puis diffusée sur les réseaux sociaux. Cette diffusion est signalée dès le lendemain par des internautes à la brigade numérique de Rennes, laquelle alerte aussitôt la compagnie de gendarmerie départementale de Toulouse-Saint-Michel, qui déclenche une enquête.

La Plate-forme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements (Pharos) est également saisie afin de rapidement bloquer la diffusion de deux vidéos des faits.

Entendue le 18 septembre, la victime dépose plainte.

Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Toulouse dès le 19 septembre, pour viol en réunion et enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne.

Mise en place d’un groupe d’enquête

Un groupe d’enquête, armé par quinze militaires du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Garonne (31) et de la Section de recherches de Toulouse (S.R.), est alors activé.

Les investigations permettent d’identifier neuf individus, tous âgés d’une vingtaine d’années, susceptibles d’avoir été présents sur les lieux au moment des faits et, pour certains d’entre eux, d’avoir directement ou indirectement participé au viol, dont l’auteur potentiel des deux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Début des interpellations le 15 octobre

Le 15 octobre, en accord avec le magistrat instructeur et alors qu’il s’apprêtait à quitter définitivement le territoire français, un premier suspect est interpellé et placé en garde à vue.

Le lendemain matin, appuyés par 70 militaires issus de quatre pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et d’un peloton spécialisé de protection, ainsi que par trois sections de CRS, les 25 enquêteurs de la compagnie de Toulouse-Saint-Michel, de la Brigade départementale de recherches et d’investigations judiciaires (BDRIJ) de Toulouse et de la S.R. de Toulouse interpellent cinq autres personnes à Fronton (31) et dans plusieurs quartiers sensibles de Toulouse (31).

Dans l’après-midi du 17 octobre, un septième individu, resté introuvable la veille, est à son tour interpellé et placé en garde à vue.

Trois individus mis en examen et écroués

L’individu interpellé le 15 octobre, présenté dès le lendemain devant le magistrat instructeur, est mis en examen et écroué pour viol en réunion et enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne.

Quatre des individus placés en garde à vue le 16 octobre ont été remis en liberté le lendemain dans la soirée, sur instruction du magistrat instructeur.

Le cinquième mis en cause a été déféré le 18 octobre devant le magistrat instructeur. Mis en examen pour enregistrement d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne, acte considéré comme complicité de l’infraction principale, il a également été écroué.

Enfin, le septième individu, interpellé le 17 octobre dans l’après-midi, a été présenté ce 19 octobre devant le magistrat instructeur. Il a été mis en examen et écroué pour viol en réunion.

Au moins deux autres individus susceptibles d’avoir participé aux faits sont toujours activement recherchés par les enquêteurs.

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