Drôme : une filière de contrefaçons démantelée
- Par la capitaine Sophie Bernard
- Publié le 14 juillet 2020
Des cyberpatrouilles, conduites par les gendarmes de la Drôme, ont permis de mettre à jour un trafic de contrefaçons, auquel se livrait un couple originaire de Montélimar. La revente des nombreux produits de luxe contrefaits leur aurait rapporté plus de 100 000 euros de bénéfices.
Parfums, vêtements, chaussures, articles de maroquinerie imitant de grandes marques de luxe, comme Louis Vuitton ou Gucci… Ce couple avait bâti une vraie caverne d’Ali Baba, alimentant un réseau constitué d’au moins 250 clients !
La « séance shopping » des enquêteurs commence en mars dernier, en pleine crise sanitaire. Ces derniers multiplient les cyber-patrouilles sur Internet, notamment pour repérer les fraudes liées à la revente de masques ou de gel hydro-alcoolique.
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Mais ce sont finalement d’autres produits qui vont attirer leur attention ! En Ardèche, un père et son fils revendent sur les réseaux sociaux des vêtements et des sacs contrefaits. Les deux hommes sont interpellés et la perquisition menée à leur domicile permet de saisir une soixantaine d’articles.
En approfondissant leurs investigations, les gendarmes remontent la filière et s’aperçoivent que les auteurs s’approvisionnaient auprès d’un couple habitant Montélimar et jouant les grossistes. Ces trentenaires semblent ainsi alimenter plus de 250 clients, essentiellement des revendeurs, et ce, dans toute la France. Eux-mêmes se fournissent en Turquie pour faire marcher leur petit commerce, qui s’avère des plus fructueux, avec déjà près de 100 000 euros de bénéfices en moins de deux ans !
Le 8 juillet dernier, les gendarmes effectuent huit perquisitions. Ils saisissent ainsi 1 200 produits de luxe contrefaits pour destruction et 50 000 euros au titre des avoirs criminels. Le couple est placé en garde à vue, avant d’être remis en liberté en attendant que l’enquête s’achève. Ils devraient faire l’objet de Convocations par l'officier de police judiciaire (COPJ) ultérieurement et encourent jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende.
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