Tarn-et-Garonne : il cachait 1,7 kilo de cocaïne sous le frein à main de sa voiture

  • Par la capitaine Sophie Bernard
  • Publié le 03 novembre 2020
© D.R.

Le 24 octobre dernier, dans le cadre de leur mission de contrôle du respect du couvre-feu à Montauban, les gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) ont retrouvé 1,7 kilo de cocaïne caché dans le véhicule d’un sexagénaire.

Âgé de 62 ans, cet homme a appris à être prévoyant en gardant toujours un peu de poudre sous la main…

Le 24 octobre dernier, tandis qu’il revient des Pays-Bas et rentre chez lui vers Toulouse, il est contrôlé par l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) du Tarn-et-Garonne, au niveau du péage nord de Montauban. Ce soir-là, en effet, les gendarmes ont décidé de contrôler les flux pour s’assurer du respect du couvre-feu, alors encore en vigueur. Mais le simple contrôle de routine des motocyclistes va rapidement prendre un virage à 180 degrés !

La chasse au trésor

Après les vérifications d’usage, il s’avère que le sexagénaire conduit sous l’emprise de stupéfiants. Les gendarmes mettent alors à profit le flair hors pair de leur chien « stup » pour voir si ce touriste a ramené quelques souvenirs de voyage… Et l’animal ne tarde pas à marquer ! Il débusque d’abord un petit pochon de 0,3 gramme de cocaïne au niveau du levier de vitesse. De là commence une belle chasse au trésor dans l’habitacle du véhicule ! Grâce à leur fidèle compagnon, les militaires découvrent l’existence d’une trappe aménagée sous le frein à main, une option qui n’est a priori pas prévue par le constructeur automobile. Il s’avère que l’homme n’est pas revenu des Pays-Bas les mains vides, puisque en dessous se cachent deux gros pains de cocaïne, soit au total 1,7 kilo de poudre blanche ou l’équivalent de 50 000 euros à la revente.

Une virée en toute innocence

Face à un tel volume, les gendarmes motocyclistes ne tardent pas à appeler en renfort leurs camarades de la section de recherches de Toulouse. Malgré l’évidence, le sexagénaire nie les faits. À l’issue de sa garde à vue, le 27 octobre dernier, l’homme passe en comparution immédiate devant le tribunal de Montauban et se livre alors sur sa vie. Originaire du Portugal, il a été directeur d’un grand restaurant en Espagne, où sa fille vit désormais. Il a créé une petite entreprise de vente de vins portugais et loge chez sa nouvelle compagne dans la banlieue de Toulouse. Traînant une dette importante consécutive à un accident du travail, il aurait trouvé une « bonne âme » qui a accepté de lui prêter de l’argent contre un petit service : faire immatriculer un véhicule à son nom et l’emmener jusqu’aux Pays-Bas moyennant 600 euros. « Je savais que c’était quelque chose d’illégal que je transportais, mais je ne savais pas que c’était de la cocaïne ou d’autres drogues. Je suis arrivé, j’ai laissé la voiture et je l’ai reprise le lendemain pour rentrer à Toulouse », raconte le sexagénaire. Mais le parquet n’en croit pas un mot et requiert 18 mois d’emprisonnement. Malgré la plaidoirie de son avocate, la présidente du tribunal semble également peu convaincue par la justification de cet homme et le condamne finalement à 12 mois de prison ferme.

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