Rappel des faits

Le 8 juillet, vers 15 heures, à Sarras, un incendie se déclare sur la colline de Revirand, détruisant environ 7 hectares de broussailles. Trente-six sapeurs-pompiers sont mobilisés. Une ligne électrique à moyenne tension est endommagée, nécessitant l’intervention d’agents d’EDF.

Le 9 juillet, vers 15 h 20, à Sarras, un nouvel incendie prend naissance en bordure d’une route et détruit 2 hectares de ronces et de broussailles. Trente-six sapeurs-pompiers sont de nouveau déployés. Aucun dommage matériel n’est recensé.

Le 9 juillet, aux alentours de 15 h 30, un incendie se déclare cette fois sur l’autre rive du Rhône, derrière le cimetière de Saint-Vallier. Pas moins de quatre-vingts sapeurs-pompiers sont engagés, appuyés par quatre avions bombardiers d’eau venus de la base de Nîmes-Garons. Quatre habitations menacées par les flammes parviennent à être protégées par les secours. Aucun dommage matériel n’est recensé.

Les constatations effectuées par les techniciens en identification criminelle du GGD de la Drôme confirment l’origine criminelle de l’incendie de Saint-Vallier. Une petite bougie de table est, en effet, découverte sur les lieux et deux départs de feu sont constatés. L’exploitation des enregistrements de vidéosurveillance permet aux enquêteurs de repérer un suspect.

Le 9 juillet, vers 19 h 15, à Saint-Vallier, alors qu’il se trouve à proximité des sapeurs-pompiers, l’individu est interpellé en possession d’un briquet. Placé en garde à vue, l’homme, déjà connu pour des faits similaires, reconnaît l’ensemble des incendies perpétrés. Le parquet de Privas (07) se dessaisit au profit de celui de Valence (26). Le préjudice n’est pas encore estimé. Les sapeurs-pompiers des SDIS 26 et 07, ainsi que les mairies de Saint-Vallier et de Sarras ont déposé plainte.

Les investigations se poursuivent. L’individu pourrait en effet être impliqué dans d’autres incendies commis au cours de l’été 2017 au nord de la Drôme. À ce stade, aucune orientation pénale n’a encore été prise s’agissant du mis en cause. Une expertise psychiatrique devant être réalisée, sa garde à vue est prolongée.