New article

  • Par la rédaction du site Gendinfo
  • Publié le 04 janvier 2023

En 1943, le Vieux-Port de Marseille est le théâtre d’une importante rafle faisant état de 20 000 transferts forcés. 76 ans plus tard, la justice française tente de retrouver d’éventuels responsables encore en vie. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Épisode relativement peu connu de la Seconde guerre mondiale, la « rafle du Vieux-Port » fait aujourd’hui l’objet d’une enquête pour « crimes contre l’humanité », ouverte par le parquet de Paris, à la suite d’une plainte déposée contre X par un avocat marseillais, Me Pascal Luongo, au nom de quatre survivants et de descendants de victimes.

En 1943, ce sont au total 1 500 immeubles, sur 14 hectares, qui sont détruits au cours de cette opération baptisée « Sultan ». 20 000 personnes sont évacuées, dont 12 000 seront transférées en camp de rétention, à Fréjus. Parmi elles, 800 seront déportées en Allemagne.

Soixante-seize ans plus tard, afin de retrouver d’éventuels survivants responsables de ces faits, l’enquête est confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Persécutions, arrestations arbitraires, transferts forcés et déportations sont autant de raisons pour lesquelles les plaignants désirent retrouver certains responsables ou complices encore vivants, afin de rendre justice à ceux qui ne revinrent jamais de ces camps.

M. P.-K.

Contacter la gendarmerie

Numéros d'urgence

  • Police - Gendarmerie : 17
  • Pompier : 18
  • Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU) : 15
  • Sourds et malentendants : www.urgence114.fr ou 114 par SMS
  • Urgence Europe : 112

Sécurité et écoute

  • Enfance en danger : 119
  • Violences conjugales : 39 19
  • Maltraitance personnes âgées ou en situation de handicap : 39 77

Ces contenus peuvent vous intéresser