Désormais, vous pouvez signaler en ligne les atteintes à l’environnement et les cas d’exploitation par le travail
- Par Pablo Agnan
- Publié le 14 décembre 2021
La gendarmerie a lancé ce 15 décembre deux plateformes de signalement en ligne, dédiées aux atteintes à l’environnement et à l’exploitation par le travail. Pour l’instant, cette initiative est mise en œuvre à titre expérimental.
Dans les affaires liées aux atteintes à l’environnement et à l’exploitation par le travail, les signaux faibles et autres infractions isolées, sont potentiellement le fait de groupes structurés, qui prospèrent sur une délinquance de masse, difficilement détectable.
Et afin de mieux déceler les organisations derrière ces formes de délinquance, la gendarmerie lance aujourd’hui deux plateformes de signalement en ligne, spécifiquement dédiées à ces problématiques. Accessibles via le formulaire de contact du site de l’institution, ou par le tchat de magendarmerie.fr, leur objectif est de permettre aux particuliers, comme aux entreprises et aux collectivités, de signaler ces faits en ligne. Mais, ce n’est pas le seul but.
Dans le détail, les ambitions de ces plateformes sont doubles : en plus du signalement en ligne, il s’agit dans un premier temps, pour les offices chargés d’enquêter sur ces thématiques, d’avoir accès aux signaux faibles. En clair, cela veut dire plus de capteurs et plus de renseignements donc, pour l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement (OCLAESP) et l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI). Ces informations leur apporteront ensuite, une connaissance plus fine de la situation et faciliteront la surveillance de la menace.
Deuxièmement, cette cartographie collaborative des faits liés aux atteintes à l’environnement et à l’exploitation par le travail offre l’opportunité de procéder à des rapprochements, en adossant les bases sérielles aux signalements effectués en ligne. Ainsi, si la plupart des signalements seront traités localement, d’autres pourront faire l’objet d’enquêtes plus conséquentes, que ce soit en matière de pollution, de gestion irrégulière de déchets et bien sûr, d’exploitation par le travail.
La création de ces plateformes répond à une demande croissante, de la part des personnes, des entreprises et aussi des collectivités, de voir pris en compte plus facilement et plus rapidement des agissements très préjudiciables.
Pour l’instant, le déploiement de ce dispositif se fait à titre expérimental, pour une durée de six mois. Un retour d’expérience est prévu pour février 2022, avant l’établissement d’un premier bilan, panifié quant à lui au mois de juin.
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