Sur la base d’expériences de terrain partagées, il s’agissait-là de confronter les différentes pratiques professionnelles et d’apprécier à la fois les points de convergence et les difficultés. Chaque table ronde était suivie d’un temps d’échange, ouverte aux questions, pour appuyer des propositions d’actions collégiales.  

La matinée s’est construite autour des témoignages d’une victime et de l’enquêtrice chargée du dossier. Cela a permis de comprendre en détail l’évolution de la situation exposée dans ses diverses composantes (techniques, humaines, psychologiques etc.), de renforcer les liens entre les acteurs et de valoriser les comportements et modes d’organisation qui ont émergé et prouvé leur efficacité pour accompagner la victime.

L’après-midi s’est inscrite dans une démarche de prévention des risques. Les échanges ont permis d’identifier de nouvelles perspectives d’amélioration des pratiques professionnelles (méthodologiques, scientifiques, médicales) et de mettre en exergue des pistes de progrès utiles sur le territoire local.

Charente-Maritime : des cellules dédiées au traitement des violences intra-familiales

Depuis fin 2019, le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime (GGD 17) a mis en place plusieurs...

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Cette première journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche CyberNeTic. Menée conjointement entre l’université de Bordeaux Montaigne, le PJGN (Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale) et les Ntech (enquêteurs Nouvelles Technologies) du groupement de la Gironde, cette réflexion vise à formaliser des questionnements scientifiques autour du cyberharcèlement pour comprendre les nouvelles formes d’expression de la violence au moyen des nouvelles technologies, à identifier les comportements spécifiques qui leur sont attachés, et à proposer à la gendarmerie nationale des dispositifs numériques innovants qui renouvellent les méthodologies d’intervention et de prévention contre le cyberharcèlement. Un projet à double casquette puisqu'il est porté par Marlène Dulaurans, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bordeaux Montaigne et réserviste citoyenne de la région, ainsi que par le major Jean-Christophe Fedherbe, Ntech au sein du groupement de la Gironde.