Hautes-Pyrénées : retour à la case prison pour un fugitif

  • Par Antoine Faure
  • Publié le 04 décembre 2020

Lors d’un banal contrôle d’identité, les gendarmes tombent sur un homme d’une trentaine d’années, en fuite depuis décembre 2019. Celui-ci parvient à s’éclipser à nouveau, avant d’être interpellé huit jours plus tard, et reconduit à la maison d’arrêt.

 

Il y a un an presque jour pour jour, un détenu de la maison d’arrêt de Tarbes rendait visite à sa sœur, à la faveur d’une permission de sortie octroyée par l’administration pénitentiaire. Problème : il n’a jamais regagné sa cellule. Le 12 novembre dernier, à Salles, dans les Hautes-Pyrénées, ce même homme répare une voiture sur la voie publique. Les militaires du Peloton de surveillance et d'intervention gendarmerie (PSIG) de Lourdes, en patrouille ce soir-là, procèdent à un contrôle de son identité et des papiers du véhicule. L’individu, n’ayant pas les documents sur lui, demande l’autorisation de se rendre à son domicile, situé à proximité, pour aller les chercher. Il en profite pour prendre la fuite.

Les gendarmes de la Communauté de brigades (COB) d’Argelès-Gazost vont alors opérer des rapprochements, et découvrir la véritable identité de l’individu, ainsi que son statut de fugitif. « Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le Juge d’application des peines de Mont-de-Marsan, mais nous n’avions ni l’information que cet homme était recherché, ni qu’il se trouvait dans notre secteur, regrette le capitaine Gilbert Malvezin, commandant la Compagnie de gendarmerie départementale (CGD) d’Argelès-Gazost. Nous avons mis en place un dispositif avec bouclage de la zone et contrôles routiers, mais l’individu demeurait introuvable. »

« Une coordination remarquable »

La Brigade de recherches (B.R.) est engagée pour mener les investigations, avec l’appui du PSIG de Lourdes et de la COB d’Argelès-Gazost. L'individu est localisé huit jours plus tard à Lourdes. Une planque est mise en place, puis une filature. Il est interpellé peu après 16 heures.

En garde à vue, l’homme reconnaît avoir volé, en Charente-Maritime, le véhicule qu’il réparait huit jours plus tôt. Reconduit le lendemain à la maison d’arrêt de Tarbes, il sera présenté ultérieurement à un juge pour répondre de ce vol de véhicule et de sa non-réintégration à la prison en décembre 2019. « La coordination des trois unités, la COB, la B.R. et le PSIG, a été remarquable », tient à souligner le CNE Malvezin.

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