Le directeur général échange avec les officiers généraux 2e section

  • Par Gendarmerie nationale
  • Publié le 16 avril 2021

Ce vendredi 16 avril, en audioconférence, le directeur général de la gendarmerie s’est adressé aux officiers généraux 2e section. L’occasion pour le général d’armée Christian Rodriguez de revenir, devant une centaine d’officiers généraux, dont quatre anciens directeurs généraux, sur le contexte global dans lequel s’inscrit l’action de la gendarmerie, ainsi que sur la stratégie de transformation poursuivie.

Avant de débuter son propos, le directeur général a une nouvelle fois souligné la pleine intégration de l’Institution au sein du ministère de l’Intérieur, douze ans après la décision de son rattachement pour emploi. L’occasion également de rappeler que les gendarmes n’ont pour autant rien perdu de leur identité militaire. « C’est d’ailleurs notre socle et notre force », a-t-il partagé.

Un contexte d’engagement fort et exigeant

Le général d’armée Christian Rodriguez a ensuite présenté aux officiers généraux 2e section les contextes opérationnel et institutionnel dans lesquels s’inscrit aujourd’hui l’action de la gendarmerie.

Face à la multiplication des crises, à la survenance de tensions croissantes et à l’augmentation des violences à l’égard des gendarmes, dans un contexte global de remise en cause de l’autorité, la gendarmerie est au rendez-vous et répond aux sollicitations opérationnelles croissantes, en mobilisant l’ensemble de ses forces.

Pour répondre aux conséquences de la crise COVID, elle a développé, au-delà de sa posture répressive, des actions d’aide à la population, notamment par le biais de l’opération #RépondrePrésent, participant ainsi pleinement à la préservation de la cohésion nationale. Enfin, le directeur général a précisé l’intensité et l’exigence du contexte institutionnel actuel, nécessitant un engagement de tous les instants. « L’engagement et la motivation générale sont remarquables. »

Présentation de la stratégie Gend 20.24

« L’environnement opérationnel et politique impose un rythme intense, mais ne doit pas faire oublier la nécessité de se transformer pour toujours mieux répondre aux besoins de la population », a ensuite indiqué le directeur général. La stratégie Gend 20.24, ce sont quatre piliers, au cœur desquels se trouvent l’humain, la population et nos gendarmes, ainsi que le développement technologique.

Le général Rodriguez a alors développé les mesures concrètes qui donnent corps à cette stratégie :

1/ Mieux protéger, en proposant à la population une offre de sécurité sur mesure. Cela se concrétise par la mise en place de dispositifs et de structures adaptés : le Dispositif de consultation et d’amélioration du service (DCAS), les Maisons de confiance et de protection des familles (MCPF), le Dispositif de gestion des événements (DGE), le Centre national des opérations (CNO), le Dispositif d’intervention augmenté de la gendarmerie (DIAG) ou encore la création d’un Commandant cyber (COMCYBERGEND).

2/ Mieux progresser, en s’engageant ensemble et en confiance. Valoriser le gendarme, donner du sens à son action et individualiser son parcours sont essentiels. Cela se traduit par l’entretien de l’esprit de corps, une gestion des ressources humaines rénovée (M@GRH), le développement de l’innovation participative et l’application du principe de responsabilité sociale des organisations.

3/ Mieux équiper, en construisant le futur dès à présent. L’équipement du gendarme est une priorité, car cela lui permet de toujours mieux servir la population. « C’est un bond technologique au service de l’efficacité », a précisé le directeur général. Concrètement, cela se traduit par des liens accrus avec l’industrie, afin de co-construire les équipements de demain et de bénéficier de capacités industrielles de recherche et d’innovation. Ce sont les projets PC Storm (couplage radio + téléphone) ou Ubiquity (la brigade en mobilité).

4/ Mieux fonctionner, en allégeant la contrainte. C’est l’objet de la création du Service de la transformation et des réflexions permanentes sur la simplification des process et sur l’exploitation des données. À titre d’exemple, on retrouve notamment la procédure de procuration par voie dématérialisée.

L’importance du RETEX

Le général Christian Rodriguez a insisté sur le rôle central de la fonction RETEX dans la stratégie de transformation : il est nécessaire de tirer les enseignements de chaque événement auquel est confrontée l’Institution. C’est dans cet esprit que la cellule RETEX a rendu son rapport sur la tragédie de Saint-Just et que des mesures sont en cours d’adoption.

À cette occasion, il est revenu sur les quatre groupes de travail mis en œuvre : primo-intervenants, motocyclistes, police judiciaire et CSTAGN, visant à réfléchir collectivement sur les réformes à mener

En conclusion, avant de répondre aux questions posées par les participants à l’audioconférence, le directeur général a tenu à rappeler l’engagement fort des gendarmes : « Je veux à nouveau souligner le travail remarquable que réalisent nos gendarmes, dans des conditions souvent difficiles. »

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