Marlène Schiappa visite la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes

  • Par la capitaine Sophie Bernard
  • Publié le 16 novembre 2020
© Twitter Marlène Schiappa

Ce mardi 17 novembre, Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, s’est rendue à la rencontre des forces de l’ordre opérant sur la Plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes (PVSS). Elle était accompagnée d'Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et d'Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des familles.

Tandis que durant le premier confinement, les forces de l’ordre avaient enregistré une hausse de plus de 30 % des violences intra-familiales, Marlène Schiappa a souhaité « prendre la température » à la suite du reconfinement.

Ce 17 novembre, elle s’est rendue sur le site « police » de la Plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes (PVSS), situéà Guyancourt, dans les Yvelines. Pour la gendarmerie, ce sont les militaires de la brigade numérique, située à Rennes, qui prennent également en charge une partie des signalements effectués sur cette plateforme. Cette mutualisation permet aux victimes ou aux témoins de pouvoir contacter à tout moment les forces de l’ordre à travers un « moyen d’alerte silencieux », un tchat dédié.

Après avoir échangé avec les policiers, la ministre a souligné que le confinement restait un « terreau hélas propice aux violences conjugales », puisque PVSS a enregistré une hausse de 15 % des signalements depuis le début de ce deuxième confinement.

Au total, la plateforme aura ainsi généré plus de 20 000 tchats entre les forces de l’ordre et les utilisateurs depuis sa création, il y a maintenant deux ans. Face à ces nombreuses sollicitations, le site « police » de Guyancourt, tout comme celui « gendarmerie » de Rennes, a dû augmenter ses effectifs en accueillant douze nouveaux agents fin octobre.

Accompagnant Marlène Schiappa sur place, Élisabeth Moreno en a profité pour rappeler que « les femmes, pendant la période de confinement, n'ont pas besoin de certificat ou d'attestation pour quitter le domicile conjugal quand elles sont victimes de violences. »

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