Le dispositif d’accompagnement psychologique est engagé dans plusieurs projets institutionnels, tels que la reconstruction par le sport. À ce titre, les psychologues cliniciens participent chaque année aux stages annuels Ad Refectio, aux côtés des gendarmes blessés et de leurs familles. La capitaine Cécile Nicolas raconte cette expérience, où la nécessaire distance instaurée dans le cadre de sa pratique professionnelle fait place à un véritable partage d’émotions.
Depuis le début de la crise, la gendarmerie a renforcé ses contacts solidaires. La police de sécurité du quotidien est plus que jamais présente, comme ici à Montluel, où les gendarmes rendent visite aux seniors. Une présence qui fait du bien et réconforte nos aînés qui n'hésitent d'ailleurs pas à leur rendre la pareille !
À Poussan, dans l'Hérault, la gendarmerie a profité du 1er mai pour remercier les personnels soignants et les routiers pour le travail qu'ils fournissent sans relâche malgré la crise, notamment en leur distribuant des brins de muguet. Opération qui a pu être réalisée grâce au concours des établissements E. Leclerc de Saint-Aunès.
Également mis à l'épreuve pendant cette période de crise sanitaire et de confinement, les Phénix de la gendarmerie nationale, femmes et hommes, blessés ou malades de l'Arme, engagés dans un parcours de reconstruction par le sport, viennent de recevoir une lettre de soutien de leur président d'Honneur, Michel Merckel, historien, ancien professeur d'éducation physique et ancien judoka international. Voici ses mots...
Difficile de résister à ces eaux cristallines pour les Polynésiens ! Malheureusement, le coronavirus touche également ces îles paradisiaques. Les gendarmes de la brigade nautique de Papeete appuient les unités territoriales et arpentent le littoral pour faire respecter le confinement. Ils s’assurent que les arrêtés spécifiques à la Polynésie française durant la crise sanitaire sont bien mis en œuvre. Ces derniers interdisent les activités nautiques et de plaisance. Seule la pêche professionnelle ou vivrière est autorisée, à condition de détenir une attestation de déplacement dérogatoire.
Les mesures de confinement liées au COVID-19 entraînent malheureusement une augmentation des Violences intrafamiliales (VIF). Les gendarmes sont plus que jamais mobilisés pour lutter contre ce phénomène. Des patrouilles de prévention permettent de distribuer des flyers aux pharmacies, dans lesquelles toute victime peut à présent se signaler, afin que les forces de l’ordre soient alertées. Les brigades de prévention de la délinquance juvénile incitent également les victimes à parler, en les informant sur les différents moyens à leur disposition, dont le SMS au 114. Malgré la crise, toutes les unités de terrain demeurent opérationnelles pour assister ces victimes.
Que ce soit à Fleury-Mérogis ou encore à Bethoncourt, les zones relevant de la gendarmerie sont parfois très éloignées des paysages bucoliques ! Dans les zones de sécurité prioritaires ou les quartiers dits « sensibles », le confinement est parfois plus compliqué à faire respecter. Aussi, les gendarmes multiplient les contrôles d’attestations pour s’assurer de la bonne application des mesures gouvernementales liées au COVID-19. Dans le cadre de cette mission, ils peuvent être renforcés par des gendarmes mobiles, des patrouilles en VTT, ou appuyés par des drones.
Situées en zone périurbaine, les unités de la compagnie de Lille sont mobilisées au quotidien pour faire respecter les mesures de confinement liées à la crise sanitaire.
En cette période de crise sanitaire, les gendarmes veillent sur les personnes âgées, particulièrement vulnérables face au coronavirus et pouvant souffrir de l’isolement lié aux mesures de confinement. Les opérations tranquillité senior permettent de garder le contact avec les anciens, de répondre à leurs questions, mais aussi de les rassurer. Les gendarmes effectuent ces missions en lien étroit avec les collectivités locales et la police municipale, qui ont une fine connaissance de leur population.
Face à la crise, les effectifs des unités de gendarmerie, particulièrement sollicités, se voient renforcés par des réservistes opérationnels, dans le cadre de certaines missions. Ces derniers participent notamment à la surveillance des établissements et commerces fermés, à la sécurisation des bureaux de poste, au contact avec les commerçants de proximité, ou encore au contrôle du respect des règles de confinement auprès de la population.
Les Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) ont eux aussi dû mettre en place les mesures barrières, mais continuent de poursuivre leur mission : protéger les centrales nucléaires françaises.
En cette période de crise sanitaire, les gendarmes doivent s’adapter encore davantage à leur territoire pour mener à bien leur mission de sécurité. C’est le cas pour les militaires de la compagnie de gendarmerie de Bayeux, exerçant en zone périurbaine, qui ont troqué leurs véhicules contre des VTT pour patrouiller dans certains secteurs.
Depuis le début de la crise sanitaire, la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes s’est organisée pour apporter l’appui nécessaire aux unités et à l’état-major. Ils sont officiers, sous-officiers, personnels civils, ils officient en tant que maître de chien, aumônier, gendarme mobile, responsable de la sécurité des systèmes d’information, cuisinière au sein du cercle mixte, magasinier, ou au sein de la brigade fluviale,… Chacun a son rôle à jouer !
Depuis le 6 avril dernier, les gendarmes d’active, mais aussi de nombreux réservistes opérationnels, accompagnent la ré-ouverture des bureaux de poste. Ils veillent notamment à ce qu’il n’y ait pas de troubles à l’ordre public, qu’il s’agisse de tensions dans les files d’attente ou d’agressions envers les employés. Ils sécurisent également les abords des distributeurs automatiques et des guichets, afin de prévenir d’éventuels vols et de protéger plus particulièrement les personnes vulnérables. Enfin, ils s’assurent que les usagers respectent bien les règles du confinement, en étant notamment porteurs d’une attestation de déplacement dérogatoire.
Avec leurs engins tout-terrain, les motocyclistes de la gendarmerie peuvent facilement accéder aux endroits inaccessibles à tout autre type de véhicule et trop éloignés pour les patrouilles pédestres. Sur ces chemins, principalement fréquentés par des randonneurs et des vététistes, les militaires s’assurent que le confinement est respecté partout, de manière à empêcher la propagation du virus, mais également l’accidentologie de loisir, qui pourrait venir surcharger les hôpitaux engagés dans la lutte contre le COVID-19.
À Sausheim, en banlieue de Mulhouse, ville particulièrement touchée par l’épidémie, la brigade territoriale se consacre à faire appliquer les mesures de confinement, tout en continuant à assurer ses missions habituelles de protection des personnes et des biens.