Barkhane : dans la peau de l’adjudant Pierre, gendarme de l’Air

  • Par État-major des Armées
  • Publié le 20 mars 2019
© Ministère de la Défense

En France, l’adjudant Pierre est gendarme de l’Air sur la base aérienne 125 d’Istres. Il sert depuis 18 ans dans la gendarmerie de l’Air, après avoir servi durant 12 ans dans une brigade territoriale en Lorraine. Depuis plusieurs semaines, ce militaire est déployé sur la base de Niamey en tant que prévôt, dans le cadre de l’opération Barkhane. Ils ne sont que deux prévôts sur le théâtre à être issus de la gendarmerie de l’Air : l’un est déployé sur la base de N’Djaména, au Tchad, et le second à Niamey, au Niger.

Spécialiste du domaine aéronautique, l’adjudant Pierre explique sa mission au sein de l’opération Barkhane : « En tant que gendarme de l’Air, je suis spécialisé dans le domaine des événements et accidents aériens militaires. J’ai été formé à l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air à Rochefort et au centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne à Mont-de-Marsan. Les nombreux aéronefs de la force Barkhane sur la base de Niamey expliquent ma présence ici, en tant que prévôt et spécialiste aéronautique. Je suis en mesure d’orienter mes camarades prévôts lors d’une enquête judiciaire relative à des événements ou accidents aériens militaires : crash, incident ou panne anormale sur un aéronef, par exemple. Je peux être projeté sur l’ensemble de la Bande sahélo-saharienne (BSS) pour aider les enquêteurs ».

Après une première opération extérieure à Kaboul, en Afghanistan, en 2014, l’adjudant Pierre réalise actuellement sa deuxième opération extérieure. En tant que prévôt, ses missions sont nombreuses et variées : « Nous sommes notamment chargés de constater les infractions commises par ou contre les forces armées françaises sur le théâtre. Nous sommes également en contact avec les différents services de police et de gendarmerie nigériens. Mais notre rôle est aussi de prévenir les incidents sur la base ».

La prévôté est le service de la gendarmerie instituée auprès des forces armées françaises hors du territoire national pour l’exercice de la police judiciaire (constater les infractions commises, rassembler les preuves, rechercher les auteurs), de la police générale (assurer la prévention des incidents et des troubles à l’ordre public, intervenir lors des incidents), et enfin de l’appui administratif (assurer un appui au contentieux, à l’officier d’état-civil).

L’exercice de la mission prévôtale remonte aux origines de l’institution. Depuis plus de deux siècles, les gendarmes sont ainsi présents, en qualité de prévôts, aux côtés des armées, sur l’ensemble des théâtres d’opérations. Dix-sept prévôts sont actuellement engagés en BSS.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 500 militaires, dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

Retrouvez cet article sur le site du ministère des Armées.

Source : État-major des Armées

Droits : Ministère de la Défense

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