RED : pour prendre conscience de nos stéréotypes et de nos préjugés

  • Par le commandant Céline Morin
  • Publié le 30 avril 2019
Le 1er février 2019, lors de la visite de la secrétaire d’État Marlène Schiappa à la brigade numérique de Rennes, le LTN Possemé lui a présenté le réseau égalité diversité de la gendarmerie.
© Région de gendarmerie de Bretagne

Animé par la Référente nationale égalité-diversité, le réseau des Référents « égalité et diversité » (RED) de proximité compte 175 personnels répartis sur l’ensemble du territoire, jusqu’au niveau des groupements de gendarmerie départementale et mobile et des gendarmeries spécialisées. Tous volontaires, ils sont spécifiquement formés afin de conduire des actions de sensibilisation au profit des personnels civils et militaires en matière de lutte contre les stéréotypes.

Très engagé dans la concertation, le lieutenant Sébastien Possemé est « naturellement sensible au bien-être général des militaires et profondément attaché au respect humain. » C’est pourquoi, dès la création du réseau, le 15 février 2016, il est candidat à la fonction de RED du groupement de gendarmerie départementale d’Ille-et-Vilaine, puis de la région de gendarmerie de Bretagne depuis le 1er août 2017. Lors de sa formation à l’institut régional d’administration de Nantes, fin 2016, il suit un module de sensibilisation à la diversité et à la lutte contre les discriminations, dont « le but était de nous faire prendre conscience de nos stéréotypes et de nos préjugés » et de la nécessité de les combattre. En 2017, il devient formateur relais égalité professionnelle et diversité.

Dans ce cadre, il commence par organiser une formation mutualisée pour les 25 RED des régions de gendarmerie de Bretagne, des Pays-de-la-Loire, de la Haute et de la Basse Normandie et du Centre Val-de-Loire. « L’objectif était de forger un socle de connaissances juridiques solides, relatives à l’identification, à la prévention et au traitement des agissements discriminatoires, sexistes ou sexuels, mais aussi de leur donner les outils pour être en mesure d’organiser et d’animer à leur tour des actions de sensibilisation dans leur unité respective », explique l’officier. Dans le même temps, il met sur pied de nombreuses actions dans le but de faire connaître le réseau égalité-diversité, d’abord auprès de la chaîne de concertation, et plus récemment auprès des 200 commandants d’unité de la région.

Des sessions de sensibilisation internes sont rapidement lancées : « L’intention n’est pas d’adresser un message moralisateur mais d’amener chacune et chacun à s’interroger sur ses propres attitudes, ses pensées et ses manières de faire, une sorte d’introspection afin de conduire à l’amélioration des comportements individuels ».

Souvent en co-saisine avec la chaîne de concertation, le référent de proximité est associé par le commandant de groupement et de région pour des cas entrant dans son champ de compétence. « Au quotidien, je partage avec les autres acteurs susceptibles de capter ces situations, comme les psychologues cliniciens, les médecins militaires, les aumôniers, le bureau santé et sécurité au travail, le service social des armées, le bureau de l’accompagnement du personnel, sans oublier le référent déontologue de la région. »

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