8e édition du Vendée Globe : sécurisation terrestre, aérienne et maritime

  • Par Angélina Gagneraud
  • Publié le 07 novembre 2017
Dispositif de sécurisation terrestre, aérien et maritime par la gendarmerie nationale lors de la 8e édition du Vendée Globe en novembre 2016.
© SirpaGend – BRC F. GARCIA

Les 5 et 6 novembre 2016, autour des Sables d'Olonne, le dispositif de sécurisation du Vendée Globe est dimensionné à la hauteur de cet événement sportif international.

Navigation réglementée

Dimanche 6 novembre, la brigade nautique et la brigade de surveillance du littoral de La Rochelle sont en place le long du front de mer. « Du port Olonna jusqu'à la baie de Cayola, nous devons veiller à ce que la zone soit dégagée : ni mouillage, ni navigation ne sont autorisés ! »

Pour la première fois cette année, plusieurs zones sont en effet exclues de la navigation, notamment la jetée, afin de protéger les skippers et les passionnés, rassemblés en masse le long du chenal et sur la grande plage. « Le préfet de l'Atlantique a établi un arrêté spécifique afin de sécuriser la zone et empêcher ainsi un attentat terroriste venant de la mer. » Les propriétaires de bateaux doivent se renseigner auprès de la capitainerie et de la brigade nautique pour connaître les consignes réglementaires.

Par l'adjudant-chef Tanguy Rousseau, commandant la brigade nautique de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. 

« Assurer la sécurité des vols et du départ »

Seules neuf machines (presse, public et gendarmerie) sont autorisées à voler dimanche 6 novembre, jour du grand départ. La Gendarmerie des transports aériens (GTA), en charge de la police aéronautique, a pour mission de faire respecter cet arrêté préfectoral. « La zone d'exclusion aérienne temporaire comprend les hélicoptères mais aussi les drones. »

Tôt le matin, quatre militaires (dont deux réservistes anciennement affectés à l'unité) ont contrôlé les pilotes et les machines. À 10 heures, ils ont participé à un briefing afin de coordonner leur positionnement à compter de 13 h 02. « Sur les trois paliers de vol prévus, les hélicoptères de la gendarmerie sont positionnés au plus près pour assurer la sécurité des rotations aériennes et du départ. »

Par le lieutenant Nicolas Augustin, commandant la brigade de GTA de Nantes.

  • Sur les trois paliers de vol prévus, les hélicoptères de la gendarmerie sont positionnés au plus près pour assurer la sécurité des rotations aériennes et du départ.

  • Seules 9 machines (presse, public et gendarmerie) sont autorisées à voler le jour du départ. La GTA, en charge de la police aéronautique, fait respecter cet arrêté préfectoral qui comprend hélicoptères et drones.

  • Pour faire face à l'afflux de visiteurs (1,5 millions en 3 semaines), le dispositif a été renforcé par des réservistes et des gendarmes mobiles. Le jour du départ, une centaine de gendarmes ont été engagés.

  • La coordination des forces de sécurité et de l’ensemble des partenaires (DDSP, SDIS, organisateurs…), sous l’autorité du préfet de la Vendée, a été la clé du bon déroulement de cet événement.

  • Les militaires font respecter un arrêté spécifique établi par le préfet de l'Atlantique afin de sécuriser la zone et empêcher un attentat terroriste venant de la mer.

  • Le dispositif de sécurité du Vendée Globe est une manœuvre départementale de renseignement et de contrôle des flux qui s’inscrit dans la profondeur et dans la durée.

  • Le capitaine Mallez, commandant du patrouilleur côtier 720 Géranium de Lorient, assure la coordination de l'ensemble du dispositif étatique avec le déploiement total de 11 bateaux chargés de faire respecter les 4 zones de navigation des spectateurs et des skippers.

  • En mer, le dispositif est placé sous la responsabilité du directeur de la délégation à la mer et au littoral de la Vendée et mis en œuvre par la gendarmerie maritime.

  • Du port Olonna jusqu'à la baie de Cayola, la B.N. de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et la BSL de La Rochelle doivent veiller à ce que la zone soit dégagée.

  • Le risque terroriste est pris en compte en mer : deux vedettes sont dédiées à la surveillance et à la sûreté. De plus, une équipe contrôle les navires à passagers.

  • Les militaires de la B.N. reconnaissent le dispositif la veille du départ. Le jour J, plusieurs zones sont fermées à la navigation, notamment le chenal qui est réservé aux monocoques jusqu'à l'heure du départ.

  • L'EDSR réalise des contrôles ciblés tout au long du week-end. Les motocyclistes tiennent les grands axes autour des Sables d'Olonne en complément des équipes positionnées aux points de contrôle obligés. Les militaires sont également au rendez-vous pour limiter l'accidentalité.

  • Sur les trois paliers de vol prévus, les hélicoptères de la gendarmerie sont positionnés au plus près pour assurer la sécurité des rotations aériennes et du départ.

  • Seules 9 machines (presse, public et gendarmerie) sont autorisées à voler le jour du départ. La GTA, en charge de la police aéronautique, fait respecter cet arrêté préfectoral qui comprend hélicoptères et drones.

  • Pour faire face à l'afflux de visiteurs (1,5 millions en 3 semaines), le dispositif a été renforcé par des réservistes et des gendarmes mobiles. Le jour du départ, une centaine de gendarmes ont été engagés.

  • La coordination des forces de sécurité et de l’ensemble des partenaires (DDSP, SDIS, organisateurs…), sous l’autorité du préfet de la Vendée, a été la clé du bon déroulement de cet événement.

  • Les militaires font respecter un arrêté spécifique établi par le préfet de l'Atlantique afin de sécuriser la zone et empêcher un attentat terroriste venant de la mer.

  • Le dispositif de sécurité du Vendée Globe est une manœuvre départementale de renseignement et de contrôle des flux qui s’inscrit dans la profondeur et dans la durée.

  • Le capitaine Mallez, commandant du patrouilleur côtier 720 Géranium de Lorient, assure la coordination de l'ensemble du dispositif étatique avec le déploiement total de 11 bateaux chargés de faire respecter les 4 zones de navigation des spectateurs et des skippers.

  • En mer, le dispositif est placé sous la responsabilité du directeur de la délégation à la mer et au littoral de la Vendée et mis en œuvre par la gendarmerie maritime.

  • Du port Olonna jusqu'à la baie de Cayola, la B.N. de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et la BSL de La Rochelle doivent veiller à ce que la zone soit dégagée.

  • Le risque terroriste est pris en compte en mer : deux vedettes sont dédiées à la surveillance et à la sûreté. De plus, une équipe contrôle les navires à passagers.

  • Les militaires de la B.N. reconnaissent le dispositif la veille du départ. Le jour J, plusieurs zones sont fermées à la navigation, notamment le chenal qui est réservé aux monocoques jusqu'à l'heure du départ.

  • L'EDSR réalise des contrôles ciblés tout au long du week-end. Les motocyclistes tiennent les grands axes autour des Sables d'Olonne en complément des équipes positionnées aux points de contrôle obligés. Les militaires sont également au rendez-vous pour limiter l'accidentalité.

« Un dispositif inter-services renforcé »

« Le dispositif de sécurité du Vendée Globe dépasse la seule commune des Sables d'Olonne, située en zone police nationale. Il s'agit véritablement d'une manœuvre départementale de renseignement et de contrôle des flux. La spécificité de notre action est de s’inscrire dans la profondeur et dans la durée, dès l'ouverture du village le 15 octobre. Pour faire face à l'afflux de visiteurs (près d’un million cinq cent mille sur les trois semaines), le dispositif a été renforcé par des réservistes et des gendarmes mobiles. Pour le seul jour du départ, une centaine de gendarmes du groupement ont été engagés. Le risque terroriste a également été pris en compte avec, en particulier, le Psig Sabre de La-Roche-sur-Yon, placé en réserve d’intervention. La coordination des forces de sécurité et de l’ensemble des partenaires (gendarmerie, DDSP, SDIS, organisateurs de la course, secours à personnes…), sous l’autorité du préfet de la Vendée, a été la clé de la réussite de la manœuvre et du bon déroulement de ce magnifique événement. »

Par le colonel Olivier Chevreul, commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Vendée.

Coordination maritime

En mer, le dispositif est placé sous la responsabilité du directeur de la délégation à la mer et au littoral de la Vendée et mis en œuvre par le commandant du patrouilleur Géranium. « J'assure la coordination de l'ensemble du dispositif étatique, avec le déploiement total de 11 bateaux des Affaires maritimes, des Douanes, de la brigade nautique et enfin de la gendarmerie maritime, avec son patrouilleur et ses vedettes engagées par la compagnie de gendarmerie maritime de Lorient. Nous sommes chargés de faire respecter quatre zones : une première réservée aux bateaux de moins de 7 mètres, une deuxième aux plus de 7 mètres, une troisième aux bateaux transportant du public. Enfin, la dernière est exclusivement dédiée aux monocoques qui se placeront tous les uns à côté des autres sur la ligne de départ. »

Ce schéma d’organisation est une première. Il vise à éviter les collisions entre les différents bateaux présents mais également à ne pas gêner les navires de course dans leurs évolutions avant le départ. « La gestion de foule en mer n'est pas simple mais un balisage avec des bouées a été installé. Ce visuel doit permettre d'orienter les plaisanciers. » Le risque terroriste est également pris en compte en mer : « Parmi les quatre vedettes, deux sont dédiées à la surveillance et à la sûreté, dans l'éventualité où un navire suspect s'approcherait. » Sur terre, un détachement de la brigade de recherches de Lorient procède au contrôle de navires à passagers, peu avant le départ des monocoques, pour s'assurer de la sécurité des embarcations.

Par le capitaine Pierre Mallez, commandant le patrouilleur côtier 720 Géranium de Lorient.

Œuvrer pour « la sécurité des automobilistes »

« L'EDSR réalise des contrôles ciblés tout au long du week-end du Vendée Globe. Les motocyclistes tiennent les grands axes autour des Sables d'Olonne en complément des équipes positionnées aux points de contrôle obligés (gares de péage et grands giratoires). » Au-delà de la gestion du trafic, le dispositif de contrôle des flux permet de renseigner et de prévenir d’éventuelles attaques terroristes. « Nous devons également être au rendez-vous pour limiter l'accidentalité.

La sécurité des automobilistes demeure notre priorité. » Pendant ces quelques jours, les militaires de l'EDSR sont en capac­­­­ité de contrôler la plus large partie du trafic entrant et sortant du Vendée Globe, avec une vision plus large de lutte contre la délinquance.

Par le capitaine Sébastien Andrieux, commandant l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de la Vendée.  

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